Coinfirm et Pawel Kuskowski s’intéressent de plus en plus au Luxembourg, où la regtech commence à avoir des clients. D’où son arrivée comme membre de la Lhoft. (Photo: Coinfirm)

Coinfirm et Pawel Kuskowski s’intéressent de plus en plus au Luxembourg, où la regtech commence à avoir des clients. D’où son arrivée comme membre de la Lhoft. (Photo: Coinfirm)

La fintech londonienne Coinfirm sera la prochaine pépite à devenir membre de la Lhoft, la semaine prochaine. Après avoir levé près de 4 millions de dollars fin janvier, la start-up de Pawel Kuskowski est aux avant-postes de la révolution.

«J’aime bien la Lhoft, les gens de la Lhoft, je veux dire! Et notamment son CEO, Nasir!» Lorsqu’on demande à Pawel Kuskowski pourquoi sa start-up deviendra le prochain membre de la Lhoft, la semaine prochaine, le CEO de Coinfirm commence par des gentillesses.

Il ne tarde pas à revenir sur les affaires. «Le Luxembourg est un des centres financiers de référence, un leader mondial dans le domaine des fintech, et cela est important dans le cadre de nos activités. Je commence aussi à avoir des clients au Luxembourg. Si pour l’instant, créer une filiale au Luxembourg n’est pas d’actualité, l’idée est dans l’air.»

Fin janvier, Coinfirm , pour nourrir sa croissance. Satisfait, M. Kuskowski? Non, pas vraiment. «C’est précieux pour nous, évidemment, parce que ça montre la confiance qu’on nous accorde et ça nous permet de croître, mais aux États-Unis, nous aurions probablement pu lever deux ou trois fois plus. Les chiffres, on leur fait dire ce qu’on veut…»

La regtech, qui emploie 72 personnes et qui a généré 2,5 millions d’euros de recettes l’an dernier, s’est spécialisée dans les solutions de mise en conformité avec les règles d’antiblanchiment pour les acteurs de la blockchain et des monnaies cryptées. Ses logiciels vendus comme un service aux professionnels sont capables d’évaluer près de 300 scénarios de risque en instantané.

Coinfirm rejoindra les 156 membres de la Lhoft, dont 74 sont hébergés rue du Laboratoire.