En 1989, Tim Berners-Lee a changé le monde pour toujours. Aujourd’hui, amusé du caractère ludique des NFT, il se jette à son tour dans l’aventure. (Photo: Sotheby’s)

En 1989, Tim Berners-Lee a changé le monde pour toujours. Aujourd’hui, amusé du caractère ludique des NFT, il se jette à son tour dans l’aventure. (Photo: Sotheby’s)

Sotheby’s ne battra pas Christie’s: le NFT du code source du web n’atteindra pas les 69,3 millions de dollars du collage numérique de Beeple (Mike Winkelmann) de mars dernier.

«Il y a trois décennies, j’ai créé quelque chose qui, avec l’aide ultérieure d’un grand nombre de collaborateurs à travers le monde, a été un outil puissant pour l’humanité. Pour moi, ce qu’il y a de mieux sur le web, c’est l’esprit de collaboration. Bien que je ne fasse pas de prédictions sur l’avenir, j’espère sincèrement que son utilisation, ses connaissances et son potentiel resteront ouverts et disponibles pour nous tous pour continuer à innover, créer et initier la prochaine transformation technologique, que nous ne pouvons pas encore imaginer», explique le créateur du WWW, Tim Berners-Lee, .

«Les NFT, qu’il s’agisse d’œuvres d’art ou d’un artefact numérique comme celui-ci, sont les dernières créations ludiques dans ce domaine et le moyen de propriété le plus approprié qui existe. Ils sont le moyen idéal pour emballer les origines derrière le web.»

Dans ce NFT, ces actifs numériques de plus en plus prisés par les artistes comme nouvelle source de revenus, les amateurs retrouveront:

- Les fichiers originaux horodatés contenant le code source écrit par Sir Tim;

- Une visualisation émouvante des près de 10.000 lignes de code, qui se déroule sur plus d’une demi-heure (!);

- Une lettre écrite par Sir Tim réfléchissant sur le code et le processus de création de celui-ci; et

- Une «affiche» numérique du code complet créé par Sir Tim à partir des fichiers originaux à l’aide de Python.

Les NFT sont des objets numériques. À quoi bon en acheter un? L’avoir chez soi et pouvoir le regarder et le montrer, là où les collectionneurs de tableaux, par exemple, ne peuvent pas toujours en faire autant pour protéger leurs œuvres.