Cobolux entend abandonner l’abattage pour concentrer ses ressources humaines et ses infrastructures afin de développer sa gamme de produits finis tels que la charcuterie.  (Photo: UE/Damir Sencar)

Cobolux entend abandonner l’abattage pour concentrer ses ressources humaines et ses infrastructures afin de développer sa gamme de produits finis tels que la charcuterie.  (Photo: UE/Damir Sencar)

Le producteur de viande luxembourgeois propriétaire de l’enseigne de boucheries Emo compte externaliser l’abattage et se concentrer sur ses activités de découpe, de production et de service traiteur.

Une page se tourne dans l’histoire de Cobolux, société spécialisée dans l’abattage et la boucherie depuis 1956: elle a annoncé ce mercredi 17 mai mettre un terme dès la fin de cette année à l’abattage, sa première branche d’activités, pour se concentrer sur la découpe, la production et les services traiteurs.

«Le faible volume d’abattages actuellement réalisés par Cobolux associé à la hausse des tarifs de l’énergie ne permet plus aujourd’hui d’assurer la compétitivité de cette activité par rapport à des concurrents directs», a justifié l’entreprise aux 180 salariés.

Son administrateur délégué, Paul Faltz, a précisé que la mesure serait sans impact pour l’emploi car «les salariés concernés vont être réaffectés vers les autres services de l’entreprise».

Un abattage à Ettelbruck ou à Wittlich

Celle-ci est aussi connue pour détenir la chaîne de boucheries-charcuteries Emo, qui a débuté l’an dernier une . En se concentrant sur l’activité de boucherie, Cobolux entend étendre sa gamme de produits aussi bien sur les segments du bœuf que de l’agneau, du porc, de la volaille et des charcuteries.

Nous allons pouvoir étendre nos espaces de travail en récupérant ceux mobilisés pour l’abattage.

Paul FaltzAdministrateur déléguéCobolux

«Nous allons pouvoir étendre nos espaces de travail en récupérant ceux mobilisés pour l’abattage», a indiqué Paul Faltz. Ce dernier compte externaliser l’abattage des bêtes auprès de deux prestataires: les Abattoirs d’Ettelbruck et Simon-Fleisch, un concurrent situé à Wittlich, au nord-est de Trèves.

Ce changement n’implique cependant pas de changement pour la gamme de Cobolux, toujours axée sur la production de viande sous les labels de la et celui du Produit du terroir.