Les camionnettes vertes de Click4Charge ont pour l’instant apporté des solutions à des entreprises. Mais le modèle est prêt pour les particuliers. (Photo: Click4Charge)

Les camionnettes vertes de Click4Charge ont pour l’instant apporté des solutions à des entreprises. Mais le modèle est prêt pour les particuliers. (Photo: Click4Charge)

Après deux années de recherche et un test en B2B, Click4Charge a ouvert les préinscriptions à son service de recharge de véhicules électriques «à domicile». 

Tout le monde n’habite pas dans une maison individuelle où l’on peut installer une borne de recharge. Tout le monde ne travaille pas dans une société qui ait à la fois installé des bornes de recharge et qui en ait installé assez pour tous les salariés auxquels elle «impose» de passer à l’électrique. Tout le monde ne travaille pas à proximité d’un parking public ou d’un parking commercial qui permette de recharger pendant ses heures de travail.

Du coup, comment s’assurer de pouvoir recharger sa voiture sans même avoir à s’en inquiéter?

Avec , assurent ses promoteurs, qui disent travailler dans les solutions de mobilité depuis 2010. Leur idée, une plateforme qui permet d’appeler un «livreur d’énergie». Dans les camionnettes de la société, des énormes batteries qui vont recharger la voiture, où qu’elle se trouve dans l’espace public.

Après avoir levé 70.000 euros en seed, dont 86% par le CEO et cofondateur Gilles Moro, C4C a ouvert les préinscriptions pour les particuliers, un service qui devrait ouvrir en fin d’année. Avec un abonnement à 140 euros par mois, le client pourra recharger autant de fois qu’il le souhaite, en fonction des disponibilités de nos camionnettes, dit le directeur opérationnel et cofondateur, Julien Friederich. «Pour le moment, nous garantissons une recharge jusqu’à 80% du véhicule du client. Si on parle de moyenne, cela va varier entre 30 et 60kWh. Tout dépendra du pourcentage de la batterie du client au moment de la commande.»

Un seul prix, un seul état d’esprit. Et la start-up a pour ambition de ne livrer progressivement que de l’énergie verte. 

Après deux ans de recherche et développement, elle va aussi chercher à lever du capital pour «se déployer plus rapidement en Europe», dit encore son directeur opérationnel. Et travailler avec le Luxembourg Institute of Science and Technology, soutenue qu’elle est par le ministère de l’Économie et par Luxinnovation.