Claude Meisch, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, a présenté mercredi un cadre national de référence pour l’aide à l’enfance et à la famille (AEF). (Photo: MENEJ)

Claude Meisch, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, a présenté mercredi un cadre national de référence pour l’aide à l’enfance et à la famille (AEF). (Photo: MENEJ)

Le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse a présenté à plus de 200 acteurs du secteur le tout premier cadre national de référence pour l’aide à l’enfance et à la famille (AEF).

Le premier cadre national de référence pour l’aide à l’enfance et à la famille (AEF) entend contribuer à harmoniser le cadre d’intervention des professionnels, en se référant aux grands principes tels que formulés dans la Convention internationale des droits de l’enfant, en balisant des pratiques professionnelles réflexives et en définissant des critères d’évaluation communs.

Plus concrètement, ce cadre national vise à assurer à chaque enfant, chaque jeune et chaque famille qui en ont besoin le meilleur accompagnement possible, qu’il s’agisse d’assistance familiale, de consultation psychologique, de mesures ambulatoires, d’accueil socio-éducatif, de séjour en famille d’accueil, etc.

«Avec ce cadre, un grand pas est accompli dans le développement de la qualité des services d’aide aux enfants et aux jeunes. C’est justement là où les enfants, les jeunes et les familles vivent des situations difficiles que la qualité est encore plus indispensable. Le cadre de référence nous permet de concrétiser les droits de l’enfant.» Car, comme le dit la devise de l’Office national de l’enfance, «chaque enfant compte», a souligné, mercredi, , ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse.

Une démarche participative

Claude Meisch a également rappelé qu’au Luxembourg, les services et les mesures de l’aide à l’enfance et à la famille (AEF) se sont multipliés lors des dernières années. En 2020, 1.280 enfants et jeunes bénéficiaient d’une mesure d’hébergement, dont 1.000 à la suite d’un placement judiciaire. 800 jeunes étaient accueillis en internat ou dans un logement encadré, à quoi s’ajoutent 7.600 mesures ambulatoires.

Le cadre national de référence résulte d’une large consultation tant des professionnels de l’AEF que des bénéficiaires eux-mêmes. Lancé à l’automne 2020 dans le cadre de l’AEF Social Lab, ce processus participatif a permis de recueillir les différentes voix lors de plus de 40 événements: conférences, workshops, consultations individuelles et questionnaires.

Enfin, le rôle-clé du cadre sera confirmé dans la future loi réformant la protection de la jeunesse, actuellement en préparation.