Le Luxembourg gagne trois places dans la 37e édition du Global Financial Centres Index. (Photo: Shutterstock)

Le Luxembourg gagne trois places dans la 37e édition du Global Financial Centres Index. (Photo: Shutterstock)

La 37e édition du Global Financial Centres Index classe le Luxembourg au 16e rang des centres financiers mondiaux. La Place gagne trois positions par rapport au classement précédent, publié fin 2024. L’Open Financial Ecosystem Index, un autre classement établi par l’Institut Louis Bachelier (France) et le Centre for Financial Studies de l’Université Goethe (Allemagne), place quant à lui le Luxembourg en 23e position.

Le think tank londonien Z/Yen Group et le China Development Institute ont publié la . Le Luxembourg y gagne trois places et se hisse au 16e rang, derrière Genève (15e), qui recule de deux positions, mais juste devant Paris (17e), qui en perd également deux. Le trio de tête reste inchangé, avec New York, Londres et Hong Kong sur le podium. Francfort sort du top 10 et occupe désormais la 11e place.

Dans les classements sectoriels, le Luxembourg se classe 10e dans la catégorie services professionnels, 14e en trading, et 15e en gestion des investissements.

À l’échelle européenne, Londres conserve sa position de leader, suivie de Francfort (2e) et Dublin (3e). Le top 5 est complété par Genève (4e) et Luxembourg (5e), toujours devant Paris et Amsterdam.

Le GFCI propose également un classement fintech, dans lequel le Luxembourg affiche une performance plus modeste, bien qu’en progression. La Place se classe 24e, loin derrière New York, Londres et Shenzhen qui occupent le podium, mais elle gagne trois rangs par rapport au précédent classement. Cette fois, elle repasse derrière Paris, qui atteint la 19e place.

L’Ofex, un autre classement personnalisable

L’an dernier, après la publication du 36e GFCI, : l’Open Financial Ecosystem Index (Ofex), élaboré par l’Institut Louis Bachelier (ILB) et le Center for Financial Studies. , place le Luxembourg en 23e position, soit une perte de deux places.

Le trio de tête diffère de celui du GFCI: si New York reste en première position, elle est désormais suivie de Chicago et de Londres.

Les deux classements reposent sur des méthodologies distinctes. Le GFCI, publié deux fois par an, combine des données quantitatives issues de sources comme la Banque mondiale ou l’OCDE avec des évaluations qualitatives basées sur les perceptions de professionnels du secteur financier.

De son côté, l’Ofex, à parution annuelle, s’appuie sur 53 indicateurs répartis en quatre grandes catégories : développement du secteur financier et économique, capital humain, infrastructures, et environnement des affaires. Il a la particularité de permettre une personnalisation des indicateurs et de leur pondération, pour un classement plus affiné.

En jouant précisément sur ces paramètres, et en se concentrant uniquement sur la catégorie liée à l’aspect financier, le Luxembourg conserve sa 23e position. Sur le seul critère de l’environnement de travail, il progresse et atteint la 19e place.