Loïc Nottet s’est produit devant 300 à 400 personnes au Glacis, le 9 août, dans le cadre de City Sounds. (Photo: VDL/Tom Jungbluth)

Loïc Nottet s’est produit devant 300 à 400 personnes au Glacis, le 9 août, dans le cadre de City Sounds. (Photo: VDL/Tom Jungbluth)

Voici quelques jours, le Glacis accueillait le dernier concert d’une série de sept organisés dans le cadre de City Sounds – Glacis in concert. L’événement de la Ville de Luxembourg et de l’Atelier a conquis visiteurs comme organisateurs.

Du 6 au 13 août, la Ville de Luxembourg et l’Atelier ont proposé au Glacis une série de sept concerts en plein air. La priorité était d’en faire profiter les spectateurs dans un environnement sûr, sans masque et sans distanciation. À l’heure du bilan, , gérant de l’Atelier, confirme à Paperjam que «l’organisation était sans faille, les concerts étaient superbes et ça n’aurait pas pu être plus positif».

Notre but était de créer une bulle qui soit libre de Covid pour que tout le monde puisse se sentir à l’aise et profiter du moment.

Michel Weltergérantden Atelier

L’objectif de l’Atelier, qui a assisté la Ville de Luxembourg pour le booking, la mise en place du site et la sécurité, était de redonner aux amateurs de concerts le goût de ceux-ci et la confiance nécessaire pour participer à d’autres shows dans le futur. «Le but était de créer une bulle qui soit libre de Covid pour que tout le monde puisse se sentir à l’aise et profiter du moment», poursuit Michel Welter. «Les concerts ont eu lieu en plein air, l’espace était tel que les gens avaient de la place et il n’y a eu aucune complication. Tout était bien organisé, l’environnement était sûr et les gens se sentaient en sécurité. C’est un pas dans la bonne direction.»

Mission accomplie, donc, et, le temps de quelques heures, les spectateurs ont pu vivre un semblant de normalité, loin de la pandémie, grâce à Tribute to the Beatles, Meute, Axelle Red, Loïc Nottet, Gentleman, Sido ou encore Majan.

La rentabilité financière, elle, n’était pas prioritaire. «Sur le plan économique, ce n’était évidemment pas très intéressant, le nombre de personnes présentes et le prix des tickets ayant été volontairement faibles, mais ce n’était pas le but», conclut Michel Welter.

Sur les sept concerts organisés, trois ont affiché sold out (700 personnes), alors que les quatre autres ont permis d’écouler de 300 à 400 tickets. Un total de plus de 3.000 spectateurs, donc.