Le Cirque du Soleil a sauvé sa peau. Au bord de la faillite, il sera finalement repris par ses grands créanciers pour 1,2 milliard de dollars (1 milliard d’euros). Le futur actionnaire sera donc composé d’un groupe d’une douzaine de prêteurs garantis menés par le fonds canadien Catalyst Capital Group, le plus important d’entre eux.
Les autres candidats avaient jusqu’à ce mardi 18 août en soirée pour faire une offre supérieure, mais aucune n’est arrivée. L’opération devra encore être validée par la justice québécoise dans les prochaines semaines.
Licenciement massif
Au printemps, à cause de la pandémie, le Cirque avait dû annuler une quarantaine de représentations dans le monde. Il a d’abord mis au chômage 95% de son personnel, soit près de 4.700 personnes. Mais fin juin, après la demande de la protection des tribunaux, 3.500 employés ont fini par être licenciés.
Aux abois, le Cirque du Soleil avait obtenu un dernier prêt de 200 millions d’euros grâce à une opération compliquée, qui avait impliqué . Avant sa revente, en 2015, le groupe fondé en 1984 par Guy Laliberté profitait d’ailleurs de la Place luxembourgeoise pour différentes opérations d’optimisation fiscale.
Mais sa revente à un trio composé du fonds américain TPG, du chinois et de la Caisse de dépôt et placement du Québec a mis un terme à ces pratiques.