À partir de ce lundi, la circulation au sein de l’espace Schengen sera en grande partie ouverte, avec 22 États membres de l’UE – ainsi que la Suisse, la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein – qui auront levé tout ou partie de leurs contrôles aux frontières. C’est aussi le cas du Luxembourg et de ses pays frontaliers, la France, l’Allemagne et la Belgique.
Des exceptions subsistent, comme pour l’Espagne, qui prévoit une réouverture de ses frontières le 21 juin, ou le Portugal, qui ne prévoit pas de rouvrir avant le 1er juillet. Le Danemark n’ouvre quant à lui ses frontières qu’à l’Allemagne, la Norvège et l’Islande. La Roumanie n’avance pas de date pour le moment.
Des restrictions demeurent
Des restrictions continueront à subsister malgré tout, avec une sélection variable selon les pays: pour rentrer sur leur territoire, certains pays peuvent donc imposer une quarantaine obligatoire, la preuve d’un test récent, ou tout simplement l’interdiction pour certaines nationalités. L’Autriche interdit ainsi l’accès à son territoire aux Espagnols, aux Portugais, aux Suédois et aux Britanniques. Le Royaume-Uni a, lui, introduit une quarantaine pour tous les voyageurs − même britanniques − arrivant dans le pays.
Si la question des frontières intérieures de l’Europe s’éclaircit peu à peu, ce n’est pas encore le cas pour celle des frontières extérieures. Selon le président français, Emmanuel Macron, il faudra attendre le 1er juillet pour voyager hors de l’Europe. La Commission devrait proposer une liste de pays tiers pour lesquels une autorisation pourrait être délivrée. Une liste qui sera établie selon la situation de la pandémie dans les États concernés: elle devra être équivalente à celle de l’UE, ou meilleure.