Le partner de Pegasus Tech Ventures Bill Reichert (à gauche) et celui d’EY Luxembourg en charge du programme EYnovation, Anthony Cannella (à droite), ont remis le prix régional de la Startup World Cup à Antoine Welter, co-fondateur et CEO de Circu Li-ion (au centre). (Photo: EY)

Le partner de Pegasus Tech Ventures Bill Reichert (à gauche) et celui d’EY Luxembourg en charge du programme EYnovation, Anthony Cannella (à droite), ont remis le prix régional de la Startup World Cup à Antoine Welter, co-fondateur et CEO de Circu Li-ion (au centre). (Photo: EY)

Le mardi 13 juin au soir, EY et Pegasus Tech Ventures ont remis à Circu Li-ion le ticket luxembourgeois pour les demi-finales et la finale de la Startup World Cup. L’équipe s’envolera pour San Francisco afin de défendre ses chances du 29 novembre au 1er décembre, lors de cette coupe du monde des start-up.

«Cette récompense est la reconnaissance méritée de l’incroyable travail accompli par toute l’équipe de Circu Li-ion composée de 25 personnes déterminées à repousser les limites de la technologie et à contribuer à un monde meilleur», déclare le cofondateur de Circu Li-ion, Antoine Welter, après la victoire.

Circu Li-ion vient de remporter l’édition luxembourgeoise de la Startup World Cup, organisée mardi 13 juin au soir chez EY. La jeune entreprise décroche ainsi le précieux billet pour la demi-finale et finale du concours mondial où elle se mesurera à la crème de la startup du 29 novembre au 1er décembre à San Francisco.

«Les investisseurs ne prennent pas leurs décisions avec la tête, mais avec le cœur», déclarait avec conviction le partner de Pegasus Tech Ventures, Bill Reichert, avant les présentations des dix entrepreneurs. «Il faut les faire tomber amoureux, car l’être humain agit selon ses désirs et non sa raison».

Un pitch maîtrisé de A à Z 

Les conseils avisés de Bill Reichert ont été appliqués au pied de la lettre par le cofondateur de Circu Li-ion lors de son pitch. Son dynamisme et la pertinence de ses propos ont charmé le jury qui est resté captivé de sa première phrase: «Notre économie est électrifiée et le nombre de batteries devrait être multiplié par 50 avant 2030. D’ici là, l’Union européenne sera devenue la deuxième demande de batterie mondiale» jusqu’à la fin de son intervention.

«L’Europe a besoin de cette énergie pour la croissance massive de l’économie numérique, pour assurer une mobilité à faible CO2 et développer les énergies renouvelables», poursuit-il. «Comme les humains ne savent résoudre qu’un seul problème à la fois, nous avons pris les devants et créé Circuit Li-ion».

Donner une seconde vie aux batteries

Fondée en 2021, la startup développe une solution de démontage et de diagnostic automatisé des batteries et récupère jusqu’à 90% de leurs cellules. Ainsi qu’une application de seconde vie utile, qui réduit les émissions de CO2 de la batterie de 48% par rapport à son cycle de vie traditionnel. «Nous récupérons les batteries de nos appareils à domestiques, à l’aide de notre technologie nous les démontons. Ce qui permet ensuite de réutiliser les composants exploitables et de recycler écologiquement le reste», explique plus simplement Antoine Welter.

«Cette récompense illustre parfaitement la volonté du Luxembourg de s’orienter vers l’économie circulaire et d’investir dans les nouvelles technologies», ajoute-t-il.

Se permettre de rêver

Il ne reste maintenant à Circu Li-ion qu’à égaler, ou surpasser les performances de Marzio Schena (membre du jury) .

Ce ne sera toutefois pas un drame s’il ne remporte pas le million de dollars à la clé puisque «des investisseurs privés et le gouvernement sont à bord; ainsi que le Conseil européen pour l’innovation qui a contribué au développement de la startup à hauteur de 5,5 millions d’euros» rappelle Antoine Welter. «Notre idée attire autant socialement qu’écologiquement», analyse-t-il.  

et désormais vainqueur de la Startup World Cup régionale, le fondateur se met tout de même à rêver: «si je ne crois pas en nos chances, je n’irais pas à l’évènement. Les startups européennes n’ont rien à envier aux startups américaines!».

Qui sait, le souhait du partner en charge du programme d’EYnovation, Anthony Cannella, sera peut-être réalisé. Lui qui avait déclaré pour lancer les hostilités «soyons fous et allons la gagner cette année».