L’US Air Force a changé son approche pour acquérir des capacités de communication à l’échelle de la planète et dans toutes les configurations, que ce soit sur le théâtre de guerre ou d’appui aérien à différentes situations. Le nouveau contrat imaginé lui permet de s’adresser à une quinzaine d’acteurs privés du marché sur des durées variables et pour une enveloppe qui pourra aller jusqu’à 900 millions de dollars.
C’est dans ce contexte que SES est la première entreprise du secteur à apporter une partie de la solution à l’armée de l’air américaine via sa filiale SES Space & Defense, annonce-t-elle dans un communiqué. Le contrat avec SES porte sur cinq ans et tirera partie non seulement de la nouvelle constellation à ultra-haut débit (O3b Mpower) mais aussi sur plus de 70 satellites en orbite géostationnaire (GEO) et en orbite terrestre moyenne (MEO), associée à des partenariats en orbite basse (LEO), pour créer un réseau terrestre et spatial entièrement géré et intégré.
«Les orbites de satellites non géostationnaires (NGSO) – LEO et MEO – offrent une connectivité à faible latence, flexible et similaire à la fibre, idéale pour les applications à haute bande passante et en temps réel, tandis que les satellites GEO renforcent la résilience et la redondance mondiales, permettant un éventail plus large de cas d’utilisation gouvernementaux», explique le communiqué. Considérations souvent oubliées lorsque l’on aborde les nouveaux entrants sur le marché comme Starlink, Kuiper ou même le nouveau duo Intelsat-OneWeb…
Il y a un an, SES avait profité de la finalisation de l’acquisition de DRS Global Enterprise Solutions (GES) auprès de Leonardo DRS pour 450 millions de dollars pour redessiner SES Government Solutions en SES Space & Defense, confiée à David Fields, qui avait succédé au général de brigade en retrait Pete Hoene, de l’USAF, qui avait pris sa deuxième retraite après 11 ans à la tête de SES GS.