Anne Harles, fondatrice de Alavita. (Photo: Anne Harles)

Anne Harles, fondatrice de Alavita. (Photo: Anne Harles)

Dans le cadre du 10x6 Female founders, organisé par le Paperjam+Delano Business Club le mardi 27 février, Anne Harles, fondatrice de Alavita, partage sa passion et les leçons apprises en créant sa propre entreprise.

Qu’est-ce qui vous a passionnée dans votre domaine et comment cette passion a-t-elle été le catalyseur de la création de votre entreprise?  

– «Dès le lycée, j’étais passionnée par la préparation de mets et le plaisir des gens à les déguster. Alors que mes copines travaillaient en été dans les banques, ou occupaient d’autres postes dans des bureaux, je comptais des pralinés au sous-sol d’une confiserie de la ville. Mais j’adorais aussi les moments que je passais dans le salon, au contact des clients. Plus tard, j’ai encore fait des stages dans les cuisines d’un restaurant étoilé. C’était fascinant d’observer la danse des cuisiniers et de leurs aides. Toutes ces expériences m’ont peu à peu poussée à me lancer dans l’entrepreneuriat alimentaire.

Quelle a été la leçon la plus précieuse que vous ayez apprise au cours de votre parcours entrepreneurial et comment a-t-elle façonné votre approche des défis professionnels?

«La chose la plus importante, mais aussi la plus challenging, que j’ai apprise est de connecter les gens. Créer une culture d’entreprise, construire une équipe unie qui œuvre dans un but commun.  Avoir des lignes claires tout en laissant beaucoup de pouvoir d’appréciation aux membres de l’équipe, confiante que tous, unis, travaillent pour délivrer un service optimal aux personnes que nous servons et qui nous font confiance pour leur bien-être quotidien.

Quels sont les prochains défis de votre secteur d’activité?

«Le bio connaît une période difficile. Dans les pays qui nous entourent, les ventes ont diminué. À force d’être constamment exposés à une publicité vantant l’écologie, le vert, la protection de la nature, le bien-être animalier, les gens ne s’y retrouvent plus. Le greenwashing déstabilise le consommateur. Producteurs et distributeurs, ensemble, nous devons mieux expliquer aux gens la qualité et les avantages du vrai bio, tout en lui redonnant son image jeune et dynamique. Voilà ma mission et ma vision du futur.»