Pour Marc Hansen, la question de l’égalité de traitement concernant le chômage partiel mérite d’être posée. Mais la réponse devra attendre la fin de la crise. (Photo: Matic Zorman/archives)

Pour Marc Hansen, la question de l’égalité de traitement concernant le chômage partiel mérite d’être posée. Mais la réponse devra attendre la fin de la crise. (Photo: Matic Zorman/archives)

Le ministre Marc Hansen estime que la question de l’égalité de traitement entre les salariés du privé et ceux du public concernant le versement du chômage partiel mérite d’être posée. Mais que le moment n’est pas venu d’y répondre. Il appelle à la solidarité entre secteurs en période de crise.

«Les deux secteurs, public et privé, font des efforts considérables durant cette crise et, dans une telle période, ils doivent rester unis», estime le ministre de la Fonction publique, (DP).

Il réagissait aux propos tenus par le président de la Fédération des artisans, : si celui-ci salue et le prolongement du chômage partiel, il critique la différence de traitement entre public et privé.

Car si, dans le cadre du chômage partiel, l’État couvre 100% du revenu d’un salarié du public, il ne verse que 80% de la somme du revenu d’un salarié du privé – à charge pour l’entreprise de verser, ou non, les 20% restants. Michel Reckinger réclame donc une égalité de traitement et un nivellement à 80% pour tous les salariés, quel que soit leur secteur.

Pour Marc Hansen, la question mérite d’être posée. «Personnellement, je viens du privé, et je comprends une telle préoccupation», assure-t-il. «Il faut prendre ces réflexions au sérieux.»

100% pour un salarié au SSM

Il rappelle cependant que le gouvernement n’est pas resté inactif face à cette question puisque, depuis mars dernier,  dans le cadre du chômage partiel.

Surtout, le moment n’est pas venu, selon lui, d’aborder ce problème. «Nous ne pouvons pas, en pleine période de crise, discuter d’aspects aussi substantiels concernant les différents secteurs», estime Marc Hansen. «Tout le monde a aidé, dans le public, dans le privé. Actuellement, nous devons travailler ensemble et rester solidaires.»

Le moment est à l’union, donc. Mais l’égalité de traitement devra attendre la fin de la crise.