«Il y a eu quelques nouvelles affiliations, mais ce ne sont pas non plus des centaines», tempère d’emblée , secrétaire général de la fédération Horesca.
Le fait est que . Le régime en vigueur depuis juillet prévoit son octroi dans le cadre d’un plan de maintien dans l’emploi pour les entreprises de 15 salariés et plus ou dans celui d’un plan de redressement pour les plus petites structures.
Si le Comité de conjoncture a encore accepté des demandes hors de ce cadre pendant deux mois, de manière à laisser le temps aux entreprises de prendre leurs dispositions, cette période de tolérance a pris fin, confirme à Paperjam le ministère de l’Économie.
Désormais, pour prétendre à cette aide étatique, un restaurant, par exemple, doit d’abord disposer d’un plan de redressement ou d’un plan de maintien dans l’emploi.
Une facilité pour les membres
Cela implique donc une étape administrative conséquente qui doit être soumise au Comité de conjoncture. La fédération Horesca propose à ses membres de bénéficier de , un élément que François Koepp qualifie de «facilité» vis-à-vis de ses quelque 1.350 affiliés.
«La fédération fait tout pour qu’il y ait des avantages pour ses membres», soutient le responsable. «C’est la fédération Horesca qui a confectionné les aides étatiques, mais ce n’est pas nous qui les avons octroyées», insiste-t-il. L’affiliation à l’organisation professionnelle coûte entre 105 et 150 euros par an selon le type d’établissement.
En août dernier, 1.424 demandes de chômage partiel ont été accordées au Luxembourg selon les données du Comité de conjoncture. C’est moitié moins qu’un an plus tôt, lorsque 3.147 requêtes avaient été comptabilisées, tous secteurs confondus. Pour ce mois de septembre, le compteur a encore diminué à .
Le Luxembourg compte actuellement 2.732 entreprises d’hébergement et de restauration, selon le dernier Répertoire des entreprises luxembourgeoises du Statec.