Avec 5,2% de taux de chômage et plus de 10.000 postes vacants déclarés fin 2021, , a observé mardi après-midi (LSAP), ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire. Voilà pourquoi le comité de conjoncture a choisi, en réunion, mardi, de tirer un trait sur les mesures de chômage partiel et d’aides aux entreprises décidées à l’entame de la crise sanitaire du Covid-19 .
Le chômage partiel – qui concerne – restera octroyé à hauteur de 25% du total des heures de travail en février, puis ce taux diminuera à 20% pour mars et avril, et enfin 10% pour les mois de mai et juin.
«Notre volonté, c’est de donner de la visibilité pour que les entreprises puissent s’organiser et se restructurer face à ce changement», a déclaré (LSAP), ministre de l’Économie.
Des exceptions sectorielles
Actuellement, seules les entreprises relevant de secteurs vulnérables et dotées d’un plan de maintien de l’emploi sont éligibles au chômage partiel. Il s’agit de l’horeca, l’évènementiel, le divertissement, la culture et la vente de voitures neuves.
Mais certains segments connaissent des difficultés plus marquées, raison pour laquelle l’exécutif a décidé d’octroyer un taux de chômage partiel pour 50% du total des heures mensuelles prestées dans l’horeca et de l’évènementiel en février, et même de 100% dans le monde de la nuit, pénalisé .
Quant à l’hôtellerie, le nouveau régime prévoit un taux de 40% des heures mensuelles est prévu pour les mois de mars et avril puis 30% en mai et juin.
Clap de fin pour l’aide coûts non-couverts et l’aide à la relance
Dès le mois de mars, seuls les hôtels et camping seront éligibles à l’aide coûts non-couverts. Concernant l’aide de relance, son montant sera progressivement diminué à 1.000 euros par travailleur en mars et avril puis moitié moins en mai et juin. Le gouvernement annonce aussi la fin de la suppression de l’aide mensuelle de 250 euros par travailleur au chômage partiel.
«Force est de constater que de moins en moins d’entreprises demandent ces aides», a justifié (DP), ministre des Classes moyennes.
A noter que le chômage partiel ne devrait pas totalement disparaître, mais revenir à sa configuration d’avant-crise sanitaire, c’est-à-dire un outil à la disposition des entreprises industrielles.
Mais ce scénario connaît une grande réserve, a admis Franz Fayot: «Cela se fera à la condition que l’on ne connaisse pas de nouveau confinement ou de nouvelles fermetures forcées.»
Depuis le début de la crise sanitaire, l’État dit avoir déboursé 1,1 milliard d’euros en indemnités de chômage partiel tandis que la Direction général des classes moyennes a alloué 548 millions d’euros aux différentes mesures de soutien.