Le risque est la spécialité de Luc Neuberg – il est depuis 2005 membre du comité directeur du groupe de travail sur la gestion des risques de l’Alfi. Il a exercé en tant que CEO en charge de la gestion des risques chez BCEE Asset Management de 2006 à 2019. Il a été également directeur général de Fortis Investment Management de 2003 à 2006. FCI est son dernier défi en date: le lancement sur le marché d’une gamme d’indices financiers transparents respectant le règlement européen Benchmark (BMR).
Quel est votre restaurant préféré du pays?
Luc Neuberg. – «Tout dépend des convives ou des circonstances. Cela étant dit, le est une de mes adresses préférées, car il permet à la fois de discuter professionnellement en toute discrétion et de dîner en famille. L’avantage, c’est qu’il y a une belle terrasse, une cheminée et, dans la salle, diverses ambiances. J’apprécie ses diverses facettes et sa carte. De manière générale, j’aime bien les décors cosy qui sont propices à un déjeuner ou à un dîner agréable.
Quel est le mets ou le plat indispensable à tout bon menu?
«Je suis plus salé que sucré et j’aime terminer mon repas avec un excellent fromage, surtout si on a le très bon vin qui va avec.
L’incontournable café de fin de repas
Quel est votre cocktail préféré, et comment le dégustez-vous?
«De manière générale, je ne suis pas très cocktails, je préfère les bons alcools sans mélange. Cela dit, s’il fallait choisir, ce pourrait être un , cocktail qui peut être très rafraîchissant.
Êtes-vous plutôt champagne ou crémant?
«Crémant. Je dois avouer que l’on a toujours chez moi une bouteille de crémant luxembourgeois au frais, crémant qui accompagne toujours très bien en toutes circonstances une salade, un foie gras ou un fromage. En général, j’aime bien le .
Quelle est, selon vous, la meilleure bière du Luxembourg?
«Je ne bois pratiquement pas de bière, mais s’il fallait choisir, je dirais une bien fraîche.
Quel est votre spiritueux favori et comment le buvez-vous?
«J’aime beaucoup les alcools purs. Cela va du whisky au cognac, mais j’ai une prédilection pour les marcs, surtout quand ils racontent une histoire, un terroir. Ma préférence pour les boire, c’est accompagnés d’un très bon cigare. Malheureusement, ce n’est pas toujours possible, ni très convivial pour la famille…
Parlez-nous de votre moment thé ou café.
«Du matin au soir, j’ai toujours une tasse de café à côté de moi. Cela étant, le café de fin de repas est toujours un moment privilégié de détente.
Incontournables boutons de manchette
Parlons garde-robe. Êtes-vous plutôt sur-mesure ou prêt-à-porter?
«Les deux. J’ai dans ma garde-robe du sur-mesure et du prêt-à-porter. Mais quand j’achète du prêt-à-porter, je fais toujours un passage chez mon tailleur pour qu’il y fasse les retouches nécessaires.
Quel est votre style? Chic ou décontracté?
«Là aussi, c’est selon. Je dis toujours ‘si on va à Rome, on fait comme les Romains’ et si on va au cirque, on peut même être un clown. J’ai deux coaches qui sont intransigeantes: mon épouse et ma fille. Elles me corrigent absolument sans pitié, même pour aller dormir… Pour moi, le plus important, c’est de se sentir bien tout en étant dans le style. C’est la raison pour laquelle j’évite certains endroits comme les plages. C’est un style qui ne me convient absolument pas et dans lequel je ne me sens pas bien. Je suis plus clubs que plages.
Quel est, selon vous, l’accessoire indispensable de toute garde-robe qui se respecte?
«Les boutons de manchette, qui sont indispensables pour la tenue business-costume.
Êtes-vous cravate ou nœud papillon?
«Le nœud papillon, c’est pour un smoking! Depuis 40 ans, je porte une cravate nouée avec un . Je n’en ai jamais changé: je fais toujours le même nœud, symétrique, formel et absolument incontournable.
Êtes-vous plutôt montre mécanique ou montre connectée?
«Mécanique bien sûr, on doit pouvoir entendre la spirale, le ressort… Et, qui plus est, si c’est une , c’est encore mieux.
Style richelieu
Êtes-vous plutôt chaussures de ville ou sneakers?
«La chaussure se doit d’être une . Sans hésitation, je suis pour les chaussures en cuir, que je fais toutes entretenir à . Un véritable artiste.
Pour les réunions importantes, que portez-vous?
«Un costume trois-pièces. C’est pour moi comme une armure. En plus, c’est très classe…
Quel est votre look préféré du week-end?
«Chemises en lin et pantalon en toile.
Quelle est selon vous la faute de goût vestimentaire impardonnable?
«J’en citerais deux. La première, c’est une poche sur une chemise – un concept que je n’ai jamais compris. La seconde, c’est une tenue hors de propos, par exemple une tenue de clown hors d’un cirque.
Quelle est la dernière pièce que vous avez ajoutée à votre garde-robe?
«Un pantalon en lin.
Quelle est votre destination préférée pour vous évader?
«Les Alpes, hiver comme été d’ailleurs. Je fréquente les Alpes suisses et les Alpes françaises sans avoir un endroit de prédilection. Ce que j’aime, c’est toutes les possibilités qu’offre la montagne: marche, détente… et l’absence de foule.
Quel est le meilleur souvenir de voyage que vous ayez ramené à la maison?
«C’est un voyage que j’ai fait avec mon épouse à la . Cela reste un de mes plus beaux souvenirs.
Quel est l’endroit où vous êtes impatient de retourner?
«Tokyo pour sa richesse culturelle, gastronomique et technologique.
«Le Pendule de Foucault» comme livre de chevet
Quelle lecture vous y accompagne?
«J’ai un livre de prédilection qui est mon livre de chevet depuis des décennies: ‘Le Pendule de Foucault’ d’Umberto Eco. Je l’ai suggéré à beaucoup de collègues. Il paraît que ce livre est plus masculin que féminin. Je l’aime beaucoup, il est complexe… J’apprécie Umberto Eco, son approche sémiologique et son travail de recherche pour tous ses romans.
Quel est le dernier très bon livre que vous ayez lu et que vous recommanderiez?
«Sur les conseils de ma fille, j’ai relu ‘La Peste’ de Camus. Cela reste un classique.
Et quelle bande-son?
«Au niveau de la bande-son, je suis très très éclectique, c’est selon l’humeur. J’aime beaucoup le jazz et j’adore Miles Davis, que j’ai eu l’occasion de voir sur scène lors de sa dernière tournée qui passait par Anvers. À côté de ça, j’aime pratiquement tous les artistes du Live Aid de 1985. Heureusement ou malheureusement, je suis resté figé à cette époque musicale.
Quel est le dernier morceau de musique que vous ayez téléchargé?
«C’est le Requiem de Mozart dirigé par Karajan. C’est certainement la version la plus rock du Requiem.
Quel est l’objet dont vous ne vous séparez jamais?
«Il y en a deux qui ne me quittent jamais: un stylo-plume et un mini iPad. Cela peut sembler antinomique, mais j’adore écrire à l’encre sur du papier et j’adore tout autant la facilité d’accès à l’information que procure internet.
Et la technologie dont vous ne pourriez vous passer?
«L’eau chaude. Cela peut sembler drôle, mais on ne s’en rend compte que lorsqu’on n’a plus d’eau chaude, la vie prend une autre dimension.»
Cet article est issu de la newsletter Paperjam Finance, le rendez-vous mensuel pour suivre l’actualité financière au Luxembourg.