L’entreprise peut notamment spécifier des critères et des pondérations pour le mobilier même (durable, modulaire, réparable, réutilisable, facilement démontable, recyclable, etc.). (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne/Archives)

L’entreprise peut notamment spécifier des critères et des pondérations pour le mobilier même (durable, modulaire, réparable, réutilisable, facilement démontable, recyclable, etc.). (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne/Archives)

La volonté d’une entreprise de réduire son impact environnemental commence par une politique d’achat écoresponsable. Des critères de sélection responsables sont nécessaires pour l’installation du mobilier de bureau, notamment.

Un problème

Le mobilier (bureaux, chaises, armoires, étagères, tables, cloisons, fauteuils, accessoires, etc.) remplit des fonctions essentielles de stockage, de support, d’organisation…, explique l’Institut national pour le développement durable et la RSE (INDR) dans son Guide ESR. L’ambiance de travail et la productivité des salariés sont aussi largement influencées par l’agencement des bureaux, des locaux de production et des zones de détente.

Les ressources employées dans leur conception peuvent donc avoir des effets indésirables pour la nature ou la santé des salariés. Or, il existe des matériaux naturels, renouvelables, recyclés, recyclables, locaux et/ou certifiés qui limitent ces effets générés, soit à l’extraction, à la production et lors du transport, soit durant et après leur utilisation.

Une solution

En choisissant du mobilier de bureau et des matériaux qui le composent de manière écoresponsable, l’entreprise peut limiter son empreinte environnementale tout en garantissant des lieux de travail sains et fonctionnels. Un inventaire du mobilier de bureau existant et une enquête des besoins auprès des salariés constituent une bonne base pour analyser les risques et comprendre les améliorations possibles pour la sécurité, la santé et le bien-être (ergonomie, air ambiant…).

L’entreprise peut appliquer une procédure d’achat écoresponsable, établir un cahier des charges contenant les spécifications minimales et facultatives, et peut définir des exigences ESG (Environnementales, sociales et de gouvernance) pour les biens et services, et pour les fournisseurs. Ainsi, on peut spécifier des critères et des pondérations pour le mobilier même (durable, modulaire, réparable, réutilisable, facilement démontable, recyclable, etc.), pour les matériaux employés (matières premières régénérables, recyclées, mono-matériaux, bois certifié…), pour le fournisseur ou pour d’autres aspects (seconde main, location, leasing opérationnel, emballages, etc.).

La photo illustrant l’article a été prise au sein des bureaux de Spaces Luxembourg, société spécialisée dans la location de bureaux privés et/ou espaces partagés, et qui appartient au même groupe que Regus.

Cet article a été rédigé pour la newsletter Paperjam Green, le rendez-vous mensuel pour suivre l’actualité en matière d’environnement, de climat, de mobilité, de RSE et de green finance. .