La Chine et les États-Unis ont signé, mercredi 15 janvier, à Washington, la première phase de l’accord commercial qui liera enfin les deux pays. Le texte a été signé par Donald Trump et le vice-Premier ministre chinois Liu He.
Après deux années de guerre commerciale, les deux principales puissances économiques de la planète se sont donc entendues sur différentes mesures. La première prévoit que Pékin achètera chaque année pour 200 milliards supplémentaires de produits américains.
Dans le détail, ces achats devraient comprendre 75 milliards de produits manufacturés, 50 milliards dans l’énergie, 45 milliards dans les produits financiers et 40 milliards de produits agricoles.
De quoi enfin réduire le déficit commercial des États-Unis vis-à-vis de la Chine. Celui-ci s’est établi à 296 milliards en 2019.
Maintenir la pression
Mais, pour l’instant, Washington maintient les droits de douane sur 360 milliards de dollars d’importations chinoises. Le président américain a précisé qu’ils ne seraient supprimés que lorsque les deux pays auraient signé la deuxième phase de cet accord commercial. Ce qui risque de prendre encore un certain temps.
La première phase, signée mercredi, prévoit aussi des mesures de renforcement de la propriété intellectuelle. La chine s’est engagée à lutter contre la contrefaçon. Aucune pression ne peut être faite sur une entreprise pour assurer des transferts de technologie.
Une des raisons d’avoir voulu un vaste accord commercial pour les États-Unis est justement d’éviter la fuite du savoir-faire de l’autre côté de l’Atlantique.
Selon l’administration Trump, cet accord fera gagner 0,5% au PIB américain en 2020 et 2021.