Des chercheurs chinois ont découvert une nouvelle version du H1N1, qui avait fait 15.000 morts en 2009-2010, et appellent à la vigilance. (Photo: Shutterstock)

Des chercheurs chinois ont découvert une nouvelle version du H1N1, qui avait fait 15.000 morts en 2009-2010, et appellent à la vigilance. (Photo: Shutterstock)

Accusée d’avoir tardé à déclarer le Covid-19 sur son sol à l’OMS, la Chine prend les devants. Une dizaine de scientifiques publient une étude qui alerte sur un nouveau virus H1N1, qui présente «des risques de pandémie».

Dix ans après la première épidémie de grippe H1N1, fin 2009, des chercheurs chinois alertent sur le risque de pandémie qu’une nouvelle souche pourrait faire subir à la planète, . Pas de risque, cette fois, que les Chinois soient accusés d’avoir voulu dissimuler le virus, comme cela a été le cas avec le Covid-19, où ils n’ont alerté l’Organisation mondiale de la santé que le 31 décembre dernier.

Bien que ce ne soit pas un problème immédiat, disent-ils, il a «toutes les caractéristiques» d’être hautement adapté pour infecter les humains et doit être surveillé de près. Ils demandent aussi que les travailleurs de l’industrie du porc soient particulièrement protégés.

En 2009, le Luxembourg avait connu trois décès du premier H1N1. Le gouvernement avait commandé très tôt 700.000 doses de vaccins pour couvrir la population, mais seules 45.000 personnes s’étaient fait vacciner. Comme la commande n’avait pas été livrée, le gouvernement en avait annulé un tiers et avait donné une partie des vaccins à des pays qui n’en avaient pas.

L’épidémie avait été déclarée terminée en juin 2010, avec 15.000 morts, contre 250.000 à 500.000 pour une grippe classique.