La Banque de Luxembourg se montre satisfaite de ses résultats 2018. (Photo: Banque de Luxembourg)

La Banque de Luxembourg se montre satisfaite de ses résultats 2018. (Photo: Banque de Luxembourg)

La Banque de Luxembourg a enregistré un bénéfice solide dans un contexte de marchés difficile. Tous ses métiers ont pu conclure l’exercice de manière positive.

La Banque de Luxembourg, qui vient de rendre publics ses résultats pour l’année 2018, clôture l’exercice avec un bénéfice net de 64,06 millions d’euros (63,43 en 2017).

Un résultat qu’elle qualifie de «bonne performance» dans le contexte des taux d’intérêt historiquement bas et alors qu’elle continue à recruter, à investir dans le digital et à respecter les nouvelles mesures réglementaires.

Les différents métiers de la banque, contrôlée par le Crédit Mutuel Alliance Fédérale, ont connu un développement commercial favorable en 2018. La banque privée a pu enregistrer une croissance de ses revenus.

Ses avoirs sous gestion sont en hausse à 69,3 millions d'euros, malgré la tempête des marchés boursiers au dernier trimestre de l’exercice.

Des fonds résilients

Au niveau de la gestion d’actifs, Banque de Luxembourg Investments gère 10,5 milliards d’euros d’actifs dans une gamme de plus de 30 fonds de placement. Des fonds qui, selon la banque, «ont réussi à confirmer leur caractère résilient avec des performances relatives robustes» malgré les difficultés sur les marchés d’actions et d’obligations.

La banque a aussi connu une augmentation des volumes de crédits accordés de 13,4%, atteignant les 3,1 milliards d’euros. Elle annonce aussi que près d’un millier d’entrepreneurs sont conseillés par le département Entreprises & Entrepreneurs, qui cumule 2,4 milliards d’euros d’actifs et se montre de plus en plus présent sur le marché du crédit.

Enfin, la section banque professionnelle, qui accompagne les clients institutionnels venant des métiers de la gestion, gère désormais 56,7 milliards d’actifs. Elle estime avoir bien progressé tant au niveau des services aux fonds d’investissement qu’au niveau des prestations aux gestionnaires indépendants et aux compagnies d’assurances-vie.

Notons encore qu’en 2020, l’institution fêtera ses cent ans.