L’Allemagne, comme la Suisse et la Belgique, considère le Luxembourg comme une zone à risque. (Photo: Shutterstock)

L’Allemagne, comme la Suisse et la Belgique, considère le Luxembourg comme une zone à risque. (Photo: Shutterstock)

La situation sur le front de la crise sanitaire semble à nouveau s’améliorer au Luxembourg, alors qu’elle devient très compliquée en France et, dans une moindre mesure, en Belgique.

Sur les journées de vendredi 25 et samedi 26, 124 nouveaux cas positifs de Covid-19 ont été détectés sur plus de 11.000 tests. Après 78 cas vendredi, la journée de samedi n’en a apporté que 46.

Un chiffre qui semble revenir dans la moyenne de ceux enregistrés pendant plusieurs semaines, avant la poussée au-delà de 100 cas par jour de la semaine dernière.

Le pays pourrait donc quitter la zone dangereuse si ces meilleurs chiffres se confirment dans les prochains jours. Pendant ce temps, le Luxembourg est désormais , l’Allemagne et la Suisse.

Allemagne et Suisse

Depuis vendredi, en effet, de nouvelles règles s’imposent pour franchir la frontière allemande. Un résident luxembourgeois, qui veut se rendre en Allemagne, doit désormais se soumettre à un test. Mais les frontaliers ne sont pas concernés par les différentes mesures adoptées et qui, espérons-le, ne seront que provisoires.

Depuis ce lundi 28 septembre, il devient également plus difficile d’entrer en Suisse. Les autorités helvétiques ont remis le Luxembourg sur la liste des pays à risque, ce qui veut dire que les personnes en provenance du Luxembourg doivent respecter une quarantaine de 10 jours. Une mesure qui ne vaut pas lorsque le passage par le territoire luxembourgeois est d’une durée de moins de 24 heures. 

Autre signe encourageant, un nombre d’hospitalisations qui reste stable. Aucun chiffre à ce sujet n’a été communiqué dimanche soir, mais le nombre reste relativement faible avec 19 personnes hospitalisées, dont une en soins intensifs.

Aucun décès n’a plus été enregistré depuis le 24 août. Le nombre total de personnes décédées est donc de 124.

Deux millions de morts?

Au niveau mondial, plus de 31 millions de cas ont été détectés, dont plus de 7 millions pour les seuls États-Unis, qui atteignent le cap des 200.000 décès. Pour l’OMS, si des mesures fortes ne sont pas prises rapidement, l’épidémie pourrait faire jusqu’à deux millions de morts. La barre est actuellement à un million de décès.

Près de nous, la France craint désormais un automne très difficile. La situation reste incontrôlable. «La deuxième vague arrive plus vite que nous le redoutions», a estimé le président du Conseil national de l’Ordre des médecins dans le Journal du dimanche. Le gouvernement refuse toutefois l’idée d’un reconfinement généralisé avant Noël.

En Belgique, la région de Bruxelles-Capitale vient d’imposer la fermeture des bars et restaurants à 23h à partir de ce lundi 28 septembre.