Hors secteur financier, les entreprises contrôlées par des capitaux luxembourgeois restent majoritaires dans le pays. (Photo: Jan Hanrion/archives Maison Moderne)

Hors secteur financier, les entreprises contrôlées par des capitaux luxembourgeois restent majoritaires dans le pays. (Photo: Jan Hanrion/archives Maison Moderne)

Dans le portrait chiffré des entreprises publié par le Statec, on observe qu’une large part reste contrôlée par des capitaux étrangers et que le big data s’impose pas à pas.

Au Luxembourg, un tiers des entreprises non financières sont sous contrôle étranger, la grande majorité occupe moins de 50 personnes, mais 16% d’entre elles occupent au moins 10 personnes.

Voici, en vrac, quelques chiffres que l’on peut retrouver dans «Un portrait chiffré des entreprises au Luxembourg», un document que vient de publier le Statec, basé sur les chiffres de 2017.

Cette année-là, 38.700 entreprises étaient recensées dans le pays. Une progression annuelle de 2,2% par an au cours des cinq dernières années, les chiffres de 2013 recensant 34.800 sociétés.

Dans cet ensemble, 33.700 se situent hors du périmètre financier, représentant un chiffre d’affaires total de 173,1 milliards d’euros et des dépenses en personnel de l’ordre de 14,5 milliards (11,6 milliards en 2013).

Parmi les entreprises non financières, quelque 10.600 sont sous contrôle étranger, soit 31,3% (28,9% en 2013).

Une économie de services

L’ensemble du parc des entreprises recensé en 2017 emploie 377.714 personnes. Sans surprise, c’est le secteur des services qui se taille la part du lion avec 236.125 personnes occupées, dont 43.330 dans le secteur financier.

Dans l’économie marchande non financière, 97,5% comptent moins de 50 personnes et à peine 0,5% en emploient plus de 200.

Mais de manière générale, les petites entreprises se montrent résilientes. Parmi celles créées en 2016, neuf sur dix étaient encore en vie un an plus tard.

Quant à l’emploi du big data, le phénomène s’amplifie. Mais il reste de la marge. Selon des chiffres de 2018 cette fois, le Statec pointe que 16% des entreprises non financières de plus de 10 personnes y ont eu recours.