Ce lundi 1er avril, le marché d’artisanat de l’Éimaischen fera son retour dans les rues de la vieille ville de la capitale. (Photo: Ville de Luxembourg/Marion Dessard)

Ce lundi 1er avril, le marché d’artisanat de l’Éimaischen fera son retour dans les rues de la vieille ville de la capitale. (Photo: Ville de Luxembourg/Marion Dessard)

Ce lundi 1er avril, comme tous les lundis de Pâques, le marché d’artisanat de l’Éimaischen fera son retour dans les rues de la vieille ville de la capitale. Alors que les poteries et les Péckvillercher envahiront les étals, plusieurs animations folkloriques viendront également rendre hommage à la tradition luxembourgeoise.

L’Éimaischen est une tradition luxembourgeoise qui existe depuis au moins 1827, selon la Ville de Luxembourg. Et presque 200 ans plus tard, elle est toujours d’actualité! Comme tous les lundis de Pâques, ce 1er avril sera l’occasion, pour les petits et les grands, de déambuler dans la vieille ville de Luxembourg qui accueillera le marché d’artisanat, mais aussi des chants, danses et musiques folkloriques. Il s’agit plus particulièrement de la rue du Marché-aux-Herbes, la rue de l’Eau, la rue de la Reine, la rue de la Boucherie, la rue du Rost, la rue Sigefroi, ainsi que le Marché-aux-Poissons.

De 10h à 16h30, plusieurs groupes et orchestres animeront ainsi le parvis du Musée national d’histoire et d’art. La Ville de Luxembourg proposera également du «face-painting» gratuit pour les enfants entre 10h à 17h, à l’intersection de la rue du Rost et de la rue de la Boucherie.

Mais les grandes stars de l’Éimaischen, ce seront les Péckvillercher, des sifflets en terre cuite prenant la forme d’oiseaux et vendus uniquement pour l’occasion. Les collectionneurs seront sûrement, comme chaque année, présents très tôt devant l’un des 46 stands qui seront dédiés aux Péckvillercher et autres poteries afin de mettre la main sur le cru 2024 de ces objets fabriqués artisanalement.

Nospelt a aussi son Éimaischen

Cette année, le Comité Alstad mettra d’ailleurs en vente trois types d’oiseaux: le traditionnel Péckvillchen «CA» orange et bleu, un Péckvillchen spécial Télévie vendu au profit de l’opération caritative, ainsi que le Péckvillchen «Sandra», conçu par Sandra Pereira et fabriqué à la main dans son atelier d’Useldange. Les deux premiers proviennent, quant à eux, de l’atelier de la Ligue HMC à Capellen. L’Éimaischen sera aussi l’occasion pour l’association de présenter sa dernière publication, «Éimaischen & Aulebäcker – Luxemburger immaterielles Kulturerbe» (Éimaischen & Aulebäcker – Le patrimoine culturel immatériel luxembourgeois).

Au total, 600 mètres de stands seront installés dans la vieille ville, et tous ne seront pas consacrés aux Péckvillercher: 29 présenteront différents objets, artisanaux ou non, et huit seront dédiés à la restauration.

Le village de Nospelt tiendra également son traditionnel Émaischen le lundi 1er avril, où il sera possible d’observer des potiers au travail ou encore de visiter le Musée de la poterie ou le Musée archéologique.