Si Vivatech Paris a été un succès, beaucoup en sont sortis avec une indigestion d’intelligence artificielle. Ce n’est pas un peu «too much»?
«Nous sommes tous en surpoids! Nous sommes bombardés tous les jours avec tous ces sujets. Évidemment, il y a ceux qui trouvent cela génial et l’autre camp, qui invite à faire très attention. Nos leaders technologiques n’aident pas toujours. Ils se prennent la tête sur Twitter, entre Elon (Musk, ndlr) et Yann (Le Cun, le chef scientist AI de Meta, ndlr). Le sujet est devenu tellement courant que tout le monde a l’impression de savoir de quoi on parle, alors que les gens ne savent pas du tout de quoi ils parlent.
L’intelligence artificielle existe depuis assez longtemps mais le commun des mortels a vu sa première application réelle avec le lancement de ChatGPT, en mars 2023. Nous sommes entrés dans une nouvelle révolution industrielle technologique qui va affecter cette fois-ci aussi tous les cols blancs. C’est clair et net. D’un point de vue financier, on sait que la valeur intrinsèque de ces grands modèles de langage qu’ont Meta, OpenAI et maintenant X tend vers zéro très rapidement.
Pourquoi?
«D’abord parce qu’ils se font de la concurrence entre eux. Je suis le président du conseil d’administration de Wix. Nous utilisons 14 points d’intelligence artificielle. Nous savons que sur les six derniers mois, le prix de cet accès a baissé de 90%. Ces large language models (LLM) vont faire partie d’un stack technologique comme la cybersécurité, l’infrastructure, etc. On voit bien que la France mène intellectuellement dans ce domaine: quasiment la moitié des équipes IA chez OpenAI ou les autres sont françaises – c’est la preuve qu’en Europe, on peut faire de belles choses.
Comme beaucoup de technologies – et c’est un peu la thèse que nous défendons chez Mangrove –, à la fin, c’est surtout l’application qui va dominer, la manière dont je vais utiliser cette puissance. Nous n’avons pas commencé à réellement voir de choses. Nous commençons à voir émerger des exemples de gains de productivité de manière assez importante.
Nous sommes actionnaires d’une société depuis six ans qui travaille sur l’IA et qui s’est positionnée pour créer le premier médecin artificiel. Aujourd’hui, dans les laboratoires de K Health, ils (les médecins artificiels, ndlr), sont plus souvent corrects qu’un médecin humain. Les médecins restent des humains, comme tout le monde. Il y a des bons, des mauvais et des moyens, alors que la machine est toujours moyenne ou bonne. C’est un exemple d’application. Ça va fondamentalement changer la façon dont nous allons interagir avec les services médicaux. Nos dépenses dans les soins de santé, en Europe et aux États-Unis, sont en train d’exploser. Nous avons une pyramide des âges qui vieillit. Un des très grands domaines sur les cinq à dix prochaines années sera le secteur de la santé. L’IA va s’intégrer partout.
L’Europe se positionne sur la réglementation parce que c’est le domaine le plus facile sur lequel se positionner!
Est-ce qu’il n’y a pas un jeu de dupes dans les dynamiques que l’on voit aujourd’hui: pour que l’IA soit efficace, il faut des capacités de stockage et de processing assez importantes. Il n’y a que les Big Tech qui les aient. Et donc, forcément, cela ne fait que les renforcer.
«Exact. Il est évident que cela se joue à des milliards de dollars pour entraîner un modèle. Ces grosses entreprises mettent leurs capacités à une fraction de ce que cela nous coûterait d’aller inventer ces technologies. Elles deviennent partie de l’infrastructure de chaque entreprise. Évidemment, elles seront là dans cinq ans ou dans dix ans. Avec tout le risque, tout le côté négatif qu’implique le fait que ce soit leurs modèles. Se pose évidemment la question de la supervision… Le vice-président de la Commission européenne, Thierry Breton, n’arrête pas de répéter que c’est la place de l’Europe…
Et tout ce que l’Europe compte d’entrepreneurs râlent de se voir ainsi limités par la régulation…
«Il faut de la régulation, mais il ne faut pas que ce soit excessif.
L’AI Act fixe un cadre et déjà, en même temps, un moyen d’y échapper: les sandbox. Il y a deux ou trois sandbox IA au Luxembourg. C’est un peu paradoxal, non?
«C’est le paradoxe de la politique qui veut, d’un côté, faire ce qu’elle veut et, de l’autre côté, réguler ce que sa population va consommer… Il faut un peu des deux. Au vu de la structure de nos sociétés, c’est très difficile d’imaginer qu’il n’y aura pas de réglementation. L’être humain a prouvé à maintes reprises qu’il a besoin d’être supervisé… Au Luxembourg, on dit «est-ce que la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF) n’exagère pas trop?» Bien sûr que la CSSF exagère! Mais de là à aller à zéro de supervision, non. Nous sommes tous un peu filous, il faut trouver le bon équilibre.
L’Europe se positionne sur ce domaine parce que c’est le domaine le plus facile sur lequel se positionner! C’est facile de dire «je vais réglementer». J’ai toute une bureaucratie qui est européenne, qui est une machine, qui a vocation à se garder une place dans ce monde. Dès qu’il y a un sujet intéressant, un peu mondial, qui touche un peu à la techno, M. Breton lève la main en disant qu’il va mettre de nouveaux policiers. Quand il fait ça, il existe. Il a plus d’équipes. Il a plus de budget. On est tombés dans une inertie totale à force de défendre le contrôle et la régulation. C’est trop. Mais il faut un flic dans le monde. Je préfère être fliqué par l’Europe que par les Américains ou par les Chinois. D’une certaine manière, ce positionnement n’est pas mauvais. En tant qu’Européen, je me dis qu’il y aura toujours un semblant de raison en Europe.
Sur l’éthique, est-ce qu’on n’a pas raté un train? Les grands modèles sont largement entraînés. Vouloir les rectifier, ça veut dire requalifier un certain volume de données sur lesquelles ils ont été entraînés. C’est un effort colossal pour un résultat incertain… Et chaque bricolage aura des effets de bord peut-être pires que la situation de départ…
«À la fin, nous aurons tous ces modèles, les américains dont nous parlons. Mais il y a des modèles à Abu Dhabi et Dubaï aussi biaisés que les autres, mais d’une autre manière. Il y aura évidemment un modèle russe. Des modèles chinois. À la fin, le point de départ sera «ils sont biaisés». Si vous utilisez cette technologie qui ne va pas vous coûter très cher, vous allez devoir, en tant que fournisseur d’applicatifs pour des usagers, prendre une partie de leurs modèles et le reformer à votre sauce. Il y aura des modèles de base, biaisés… et beaucoup de gouvernements vont les utiliser dans ce sens-là, pour biaiser…
Ces dernières années, en matière d’investissement, on a l’impression que de nombreux acteurs mutualisent au moins une partie de leurs moyens financiers…
«Nous n’investissons pas assez. Nous n’encourageons pas assez. Cette mauvaise passe est notre destin sur le moyen terme… Ce n’est plus une question de moyens. En Europe, nous n’avons pas autant de moyens qu’aux États-Unis ou qu’en Chine. Nous sommes sur une échelle de 1 à 10 en termes de moyens réels. Nous n’avons pas le volume de super-entrepreneurs en Europe. Il suffit de regarder un sujet qui fâche, évidemment, quand on parle d’Israël. Mais un tout petit pays qui a une vraie culture entrepreneuriale. Vous y trouvez de la hargne, de l’envie de réussir.
Nous avons beaucoup de bons entrepreneurs en Europe, mais pas assez de volume. La maladie européenne, c’est de ne pas rêver. Aux États-Unis, vous rêvez. On vous dit dix fois que ce n’est pas possible, mais vous y allez quand même! En Europe, on adore amputer nos visions! L’attitude européenne est de dire «tu exagères! Arrête! Tu ne pourras jamais…» Il suffit de regarder l’interview des cadres d’Arianespace, cinq ans avant qu’Elon Musk réussisse avec SpaceX, qui répondaient que si c’était si facile, ils l’auraient déjà fait…
Elon Musk a surtout bien profité de la commande publique américaine pour éviter de voir ses projets capoter…
«Tout à fait. La Nasa a compris qu’il valait mieux sous-traiter à un fou et un génie. Même s’il se plante dix fois, ça sera toujours moins cher que si j’essayais moi-même. La dernière fusée Ariane qui soit partie, je ne sais même plus quand c’était. Ça paraît si loin… Nous sommes pris dans cet engrenage de fatalisme, de négativisme… Nous sommes tous un peu râleurs en Europe. Ça nous fait plaisir de râler. Pour réussir en Europe, si vous êtes un entrepreneur français, votre marché est d’abord la France, puis ailleurs, peut-être. Un Américain a tout de suite accès à 450 millions de consommateurs. La possibilité d’éclore très vite est moindre.
Dans le marché, qu’est-ce que vous regardez avec attention, vous qui voyez passer des milliers de projets?
«Il y a trois grands sujets du futur. Un, c’est la santé. C’est celui qui offre le plus d’opportunités, d’abord financières et ensuite de faire du bien. Nous essayons toujours chez Mangrove de trouver cet équilibre. La population vieillit. Les Américains dépensent 18% de leur PIB dans la santé alors que les résultats sont assez décevants. En Europe, c’est autour de 12%, le pourcentage diminue quand on va vers l’Est. Je ne sais pas comment les États qui sont déjà au bord du gouffre financier vont pouvoir continuer à donner aux Européens ou aux Américains le luxe que nous avons aujourd’hui.
Même ce luxe est une expérience assez vieillotte. Je suis malade à la maison. Je dois prendre rendez-vous. Je me pointe dans une salle où attendent 15 autres malades. J’attends deux heures parce que ce n’est jamais très ponctuel. Le médecin va me voir, j’aurai droit à trois minutes. Et je vais devoir aller à la pharmacie en face. Cette expérience utilisateur n’a pas changé depuis 200 ans, ce qui paraît complètement ridicule. Pourtant, la technologie s’y prête très bien. Que fait un médecin? Il apprend beaucoup de choses, il répète beaucoup, il mémorise. Il cherche quand vous venez le voir. Cette logique se prête très bien à une machine. Chez K Health, pour 45 maladies, vous avez la possibilité d’être diagnostiqué par la machine, d’avoir un médicament, de revenir nous voir… Dans une boucle où il n’y a plus d’humain.
Aujourd’hui, la première chose dont se plaignent les médecins est qu’ils n’ont plus de temps à accorder aux malades. En Europe, on adore aller voir le médecin. Cinq fois par an. Il y a peut-être un petit peu de vieux que ça arrange, parce que ça les occupe un peu. La technologie va exploser. Certains médecins vont s’y opposer. D’autres voudront voir un humain. Les médecins ne sont pas infaillibles. Aux États-Unis, 7% des diagnostics des urgences ne sont pas corrects et mènent directement à 300.000 morts. L’IA a un rôle énorme à jouer, et les États en ont besoin, même si cela va bousculer tous les intérêts du système existant, médecins, pharmaciens, assureurs…
Quid de la protection des données personnelles et des biais liés aux jeux de données «régionales» avec lesquels on développe des technologies?
«Il n’y a grosso modo que 5% de différence dans les maladies, selon les communautés. Ces modèles IA doivent prendre cela en compte au moment d’utiliser des données. Mais c’est surtout le traitement qui va être différent. Certains ne vont pas être traités sur la même chose par le même traitement. Les meilleures boîtes au monde considèrent déjà cela. Sur les données personnelles… J’ai toutes mes données bancaires sur mon smartphone. Si j’ai ça, avoir mes données de santé ne me dérange pas. Chacun sa façon de voir les choses.
Il est évident que sur ces applications, la sécurité devient un enjeu majeur pour toute entreprise. Il y aura toujours des attaques, toujours des voleurs. Il faut simplement une couche de réglementation pour dire aux boîtes que si elles s’engagent dans ce secteur-là, ce sujet sera très important. Mais de loin, l’IA va améliorer nos vies. 25% des Américains n’ont pas de couverture médicale et une visite de médecin coûte 150 dollars. Pour eux, avoir une application qui leur dit quoi faire ou leur demande 10 dollars pour parler à un médecin est une amélioration significative.
D’accord, il y a le diagnostic, mais on parle aussi beaucoup de la découverte de nouveaux médicaments ou de l’imagerie?
«Oui, si un médecin passe à côté d’une petite fracture au pied, parce qu’il n’est pas très expérimenté, de garde un dimanche dans une salle de garde pleine. L’IA va pouvoir la détecter. Tous les métiers de la santé, tous, vont être touchés. La première niche était celle du diagnostic généralisé. Sur le médicament, ça va accélérer l’invention… mais c’est plutôt la puissance de calcul qui va nous aider à faire ça. Pour l’instant, je n’ai pas vu de preuve que l’IA est assez avancée pour tester des thèses. C’est assez simpliste. Prédire les prochains mots… Oui, le patron de Moderna et les autres utilisent le machine learning…
Cela se joue à des milliards de dollars pour entraîner un modèle d’IA.
Après la santé, quels sont les deux autres domaines?
«La robotique. Les LLM favorisent la discussion avec les machines, avec les processeurs que Nvidia et les autres ont déjà. Nous allons voir une émergence incroyable de robotique. Les gens se font toujours l’idée qu’ils auront à la maison le robot qui va faire leur ménage. Ce sera un des derniers, parce que faire le ménage est une tâche complexe. Ce sera une grande opportunité européenne: comment rendre notre industrie à nouveau compétitive. Je suis aussi au board d’une société pharmaceutique qui produit 2% du paracétamol mondial. Des Espagnols. Ils ont été parmi les premiers à ramener la production des médicaments en Europe. Le Covid – c’est à mettre au crédit de nos politiques – a permis de comprendre qu’il était temps, sur des secteurs stratégiques comme la pharmacie, qu’il fallait ramener tout ça en Europe, sans beaucoup d’humains qui y travaillent.
Là encore, c’est une opportunité de façade, non? Qui détient les matériaux rares ou de base pour produire les médicaments ou toute une série de technologies?
«La Chine et l’Afrique. Ça, on ne peut pas changer.
On ne peut pas changer pour longtemps.
«Non. Les ingrédients nécessaires pour les médicaments viennent de l’Inde ou de la Chine. Mais la robotisation va aider énormément. Quand on a ramené la production de l’Inde vers l’Europe, les différences de salaires étaient de 20 à 25% seulement. Ça ne justifiait plus nécessairement le risque logistique, de devoir gérer le transport de votre produit fabriqué là-bas, le temps, la durée, les risques… Quand c’était 45%, ça faisait du sens. Là, ce n’est plus si sûr. Moi, je pense à la robotique chez moi. D’ici cinq ans, ce sera normal, plutôt que d’avoir une réceptionniste, d’avoir un robot.
Une génération ou deux a encore grandi avec les années 1960-1970. Avec la science-fiction et ses scénarios très noirs…
«Bien sûr. Mais c’est vrai pour tout. D’une génération à l’autre, les réticences changent. Nous avons investi dans Flo, une application leader mondiale qui aide les femmes à gérer leur cycle menstruel. Ça les aide à tomber enceinte. Ma femme a trouvé cela complètement ridicule quand je lui en ai parlé. Qui voudrait ça? Aujourd’hui, cette boîte compte 65 millions de femmes qui l’utilisent tous les mois, elle fait 250 millions d’euros de chiffre d’affaires grâce à un abonnement mensuel. Pourquoi? Parce que les femmes de 18 à 25 ans ont grandi avec l’ère des apps et ça leur paraît tout à fait logique d’avoir une app pour gérer ça. Il y a toujours des freins à l’adoption. En 2002, quand l’internet banking a commencé à émerger, tout le monde disait que c’était trop compliqué, qu’on préférait aller voir son agence où l’on connaissait X ou Y… Aujourd’hui, ça n’existe plus. En très peu de temps, on change les mœurs, les habitudes, mais oui, les gens vont râler.
Le troisième secteur dont vous parliez est le secteur de la défense?
«Pendant très longtemps, il a été le domaine d’investisseurs spécialisés. Nous sommes passés dans une période agressive. Ça ne fait qu’inciter les investisseurs à se dire que les acheteurs du futur seront le complexe militaire industriel. Nous n’aimons pas ce secteur mais les investisseurs nous demandent. Les investissements vont surtout dans les drones et la robotique.
À Vivatech, Elon Musk a dessiné un monde sans job dans une société «de loisirs». C’est de la provocation. De la science-fiction?
«Évidemment, 50% de ce que dit Elon est de la provocation. Ce qu’il veut surtout dire, c’est que l’arrivée de l’intelligence artificielle nous responsabilise à réfléchir comment notre société va changer. Dans le contexte local, le métier principal, dans le secteur bancaire, est un métier de compliance pour satisfaire la CSSF. Si la technologie est capable de diagnostiquer quand vous êtes malade, elle saura faire ça assez vite. Nous aurons prochainement beaucoup de pertes d’emplois. Et ce sera valable pour le secteur bancaire comme pour le secteur de l’administration publique. L’appel de Musk est un appel à se préparer au changement, ça sera un tsunami.»
Poil à gratter
Et le Luxembourg?
La technologie, qu’on le veuille ou non, est très consommatrice d’énergie. Avec le dossier Google, on a fait peur à tout le monde et pour longtemps. C’est la faute de nos politiciens. Pas plus la faute des Verts dont on connaissait très bien l’agenda politique, que des autres. Heureusement, ils ne sont plus au gouvernement pour l’instant!
Et le Luxembourg Future Fund?
Nous n’avons pas les moyens. Quand on lance les deux Future Funds qui vont de 150 à 200 millions d’euros alors qu’il y a quatre fonds souverains à Abu Dhabi qui pèsent 300 milliards, ça parle de notre position concurrentielle.
Et un ministre de la Tech?
Évidemment qu’il faut un leader! Si la vocation est de ramener des boîtes à emplois de haut potentiel, la réponse ne peut être que «oui». Il faut aller les chercher et les inciter à venir ici. La question est «quel est ton job primaire»? Aller tous les jours rencontrer le patron de Meta, de Google, etc., et les inciter à venir, ça serait magique, oui. La vérité est qu’on n’a personne comme ça. On le fait en passe-temps.
Off the record
Votre dernier film
Le Tableau volé, de Pascal Bonitzer avec Alex Lutz et Léa Drucker.
Votre dernier livre
Dune. Ça a eu tellement de succès au cinéma que j’ai eu envie de lire ces 3.000 pages.
Votre dernière exposition
La fondation Dubuffet à Paris, qui propose une triple exposition pour son 50e anniversaire.
Six licornes d’hier et d’aujourd’hui
K Health
Fondée en 2016, K Health est une entreprise américaine de télémédecine fournissant des soins et des insights médicaux personnalisés grâce à l’IA.
Skype
Lancée en 2003 en Estonie, Skype est une application de télécommunications spécialisée dans les appels vidéo et vocaux. Elle a été vendue à Ebay en 2005.
Flo
Établie en 2015, Flo est une application biélorusse de santé axée sur le suivi des cycles menstruels et la santé des femmes.
Wix
Fondée en 2006, Wix est une entreprise israélienne offrant une plateforme cloud pour le développement et l’hébergement de sites web.
The Bank of London
Fondée en 2021, The Bank of London est une banque britannique spécialisée dans les services de compensation et les transactions bancaires mondiales.
WalkMe
Établie en 2011, WalkMe est une plateforme israélienne d’adoption numérique qui simplifie l’expérience utilisateur avec des guides interactifs à l’écran. Elle a été vendue 1,5 milliard de dollars à SAP le 5 juin 2024.
Fireside Chat: Mark Tluszcz et Norbert Becker
Fintech Frontier: Breaking Barriers with Innovation, Dealing with Regulation through the Energy and Skills of VC.
Nexus2050, Main Stage, 27 juin, 14h30
Cet article a été rédigé pour l’édition magazine de Paperjam , paru le 19 juin. Le contenu du magazine est produit en exclusivité pour le magazine. Il est publié sur le site pour contribuer aux archives complètes de Paperjam.
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