Les travailleurs frontaliers connaissent des problèmes spécifiques, notamment liés aux transports. (Photo: Mike Zenari/Archives)

Les travailleurs frontaliers connaissent des problèmes spécifiques, notamment liés aux transports. (Photo: Mike Zenari/Archives)

Un fonctionnaire luxembourgeois lance une pétition pour la création d’une Chambre des frontaliers. Il aimerait voir les intérêts des travailleurs itinérants du privé mieux défendus.

Parmi les récentes pétitions publiques récemment déposées à la Chambre des députés, l’une d’entre elles lance l’idée de .

À la base de l’initiative, un Luxembourgeois, Marc Kintgen, attaché au ministère des Sports. Dans le texte d’introduction de la pétition, il estime que pour mieux intégrer les travailleurs frontaliers dans le processus politique du Grand-Duché, il faudra une base institutionnelle spécifique.

«Il y a près de 200.000 frontaliers au Luxembourg. Ils sont importants pour l’économie luxembourgeoise et doivent être intégrés», explique-t-il à Paperjam.

Or, selon lui, «leurs intérêts ne sont pas suffisamment pris en compte par la Chambre des salariés, qui a déjà beaucoup de travail à gérer les intérêts des Luxembourgeois.»

Rassembler les intérêts des frontaliers

Aujourd’hui fonctionnaire, Marc Kintgen a auparavant travaillé dans le privé et se dit conscient des problèmes que les frontaliers rencontrent dans ce secteur.

«Cette Chambre ne devrait pas forcément être très grande», précise-t-il, «mais elle permettrait au moins de mettre en commun les intérêts des travailleurs français, belges et allemands dans une structure qui leur serait dédiée.»

Rappelons que pour pouvoir obtenir un débat public au sein de la Commission des pétitions et de la commission sectorielle concernée, une pétition doit obtenir 4.500 signatures sur une période de 42 jours.

Actuellement, celle-ci n’en compte que cinq. L’explication vient sans doute du fait que pour pouvoir signer une pétition, .