«Cela fait plaisir de retrouver cette réception après deux années sans présentiel. La Chambre des députés est aussi plus forte, plus ouverte, plus transparente que jamais, nous sommes dans une nouvelle ère», s’est réjoui le président de la Chambre des députés, (DP), ce lundi 9 janvier lors de la traditionnelle réception de Nouvel An. Paperjam revient sur trois points à retenir de ce discours.
Fernand Etgen sera candidat à sa succession
L’année 2023 sera marquée par électorales: et . «Mais je ne veux pas y penser encore, la Chambre va être très occupée dans les prochains mois, et il n’est pas encore l’heure de penser aux élections», a répondu Fernand Etgen. Il confie toutefois qu’il se représentera aux législatives et briguera à nouveau le poste de président de la Chambre.
Une meilleure agilité de la Chambre
«La pandémie a aussi changé notre manière de travailler, nous sommes plus agiles, nous avons une parfaite harmonie avec les autres institutions du pays, et nous sommes l’alliée de partenaires forts comme les différents organes rattachés au Parlement, dont l’Ombudsman, l’Ombudsman fir Kanner a Jugendlecher, le Centre pour l’égalité de traitement ou encore la Cour des comptes.» La Chambre des députés s’appuie sur une administration en constante évolution qui compte désormais 150 membres. Quelque 70 projets sont en cours, surtout dans le domaine de la digitalisation.
«Au-delà de la mise en place du registre de transparence et d’une version reformée des déclarations d’intérêts financiers, un nouveau site internet a vu le jour, et des centaines de milliers de données sont désormais accessibles en format open data. La Chambre des députés ouvrira ses portes au public le 22 avril 2023 dans le cadre d’une journée portes ouvertes des institutions. Et nous avons encore 137 projets de loi dans les cartons, quatre débats de consultation et 18 interpellations, donc nous avons encore beaucoup de travail», a ajouté Fernand Etgen.
Il reste du travail…
Un constat partagé par la chef de fraction (déi Gréng). «On ne peut pas bâcler notre travail juste parce qu’il y a deux élections en juin et en octobre. Certes, cette année sera particulière, car deux élections la même année, cela arrive rarement, mais nous avons trop de dossiers à clôturer avant la prochaine législature pour ne pas nous y intéresser.»
Et la députée de citer de nombreux avis du Conseil d’État pour poursuivre le travail législatif, au niveau de la justice, du logement, des projets d’infrastructures comme la gare de Bettembourg, la loi sur les forêts ou encore la loi sur l’agriculture. «Il est certain que les campagnes électorales seront réduites et plus courtes que lorsqu’il n’y a qu’un scrutin par an, mais cela ne sera pas forcément une mauvaise chose.»