Critique, la Chambre de commerce ne reste pas moins déterminée à s’investir dans le projet dévoilé le 21 juin dernier par le ministre Fayot. (Photo: Matic Zorman/archives Maison Moderne) 

Critique, la Chambre de commerce ne reste pas moins déterminée à s’investir dans le projet dévoilé le 21 juin dernier par le ministre Fayot. (Photo: Matic Zorman/archives Maison Moderne) 

Dans une prise de position publiée ce lundi, la Chambre de commerce salue la feuille de route vers l’économie de demain du ministre Franz Fayot (LSAP), mais signale quelques lacunes.

Deux semaines après la présentation de la feuille de route  du ministre de l’Économie (LSAP) destinée à tracer la voie vers l’économie à l’horizon 2025, la Chambre de commerce a publié ce lundi sa prise de position.

Elle plaide pour un «véritable ‘business plan’ des actions concrètes à implémenter dans les prochains mois et années, assortis de mesures de performance sous forme d’indicateurs-clés, d’un planning des réalisations prioritaires pour évaluer l’échelonnement dans le temps et l’avancement des projets et d’un plan de financement pluriannuel précis pour matérialiser l’ambition», peut-on lire dans ce document d’une dizaine de pages publié sur son site web et repris en fin de cet article.

Quelques réserves

Si l’institution salue la démarche Ons Wirtschaft vu muer et annonce même qu’elle «s’investira, aux côtés du gouvernement et des autorités publiques, dans son succès futur, d’autant que certaines pistes sont parfaitement en phase avec les idées pour la relance qu’elle a émises en juillet 2020», elle émet quelques réserves.

D’une part, la Chambre de commerce s’interroge sur la méthode employée pour passer rapidement des paroles aux actes. Sa proposition? Mener une «consultation étroite et une implication forte des acteurs économiques».

D’autre part, l’organisation patronale déplore l’absence d’une priorisation des mesures supposées accompagner le plan du ministre Fayot: «La feuille de route du ministère apparaît dès lors davantage comme une note d’intention plutôt qu’un plan stratégique». Voilà pourquoi elle appelle à une implication de tous les acteurs concernés.

La feuille de route présentée le 21 juin est destinée à positionner l’économie luxembourgeoise . Dépourvu de budget précis, le programme s’articule autour de six composantes-clés et six projets pilotes.


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