La Chambre de commerce sera un des partenaires principaux du pavillon luxembourgeois lors de l’Exposition universelle d’Osaka en 2025, ont annoncé son président, Luc Frieden, et son directeur général, Carlo Thelen, présents à Dubaï pour la fin de l’Expo 2020. (Photo: Chambre de commerce)

La Chambre de commerce sera un des partenaires principaux du pavillon luxembourgeois lors de l’Exposition universelle d’Osaka en 2025, ont annoncé son président, Luc Frieden, et son directeur général, Carlo Thelen, présents à Dubaï pour la fin de l’Expo 2020. (Photo: Chambre de commerce)

Son président, Luc Frieden, et son directeur général, Carlo Thelen, ont annoncé que la Chambre de commerce serait partenaire de l’Exposition universelle d’Osaka en 2025. Pour un montant d’environ 3 millions d’euros.

La Chambre de commerce sera l’un des partenaires principaux du pavillon luxembourgeois lors de l’Exposition universelle d’Osaka en 2025, ont annoncé son président, , et son directeur général, , présents à Dubaï pour la fin de l’Expo 2020. «Cette décision a été validée par l’assemblée plénière. Notre contribution sera similaire à celle consentie pour Dubaï, soit environ 3 millions d’euros», précise Luc Frieden. Cette participation se faisant évidemment à la condition que «l’accent soit mis sur le volet économique et commercial».

La belle histoire d’amour va donc se poursuivre, la Chambre de commerce étant un partenaire indéfectible de la présence luxembourgeoise aux expositions, et cela depuis 1851.

161 entreprises sont venues en six mois

La réussite de l’Expo 2020 a évidemment contribué à cette décision. «En six mois, nous avons mené à Dubaï six missions économiques, avec un focus très international», souligne Carlo Thelen. «Soit les présences de 273 personnes issues de 161 entreprises, plus 80 ‘officiels’ de l’Uni, de Luxinnovation, etc.»

Le bilan final sera tiré à Luxembourg dans quelques semaines, avec les autres partenaires principaux. «Évidemment, les entreprises ne nous disent pas combien de contrats elles signent ici», poursuit Carlo Thelen. «Mais je sais que certaines sont déjà revenues pour finaliser les contacts pris lors des missions.» Cela étant le fruit «d’une bonne identification des partenaires, une bonne mise en réseau et un programme sur mesure fait pour les entreprises». Car «ce sont pour elles que nous travaillons ici», souligne Luc Frieden. Avant de rappeler que le travail, notamment avec le LTIO et l’Ambassade, se poursuivra dans les mois et les années à venir. «Nous sommes sur du long terme. D’autant que Dubaï est un hub qui doit servir à trouver des opportunités dans les autres pays du Golfe.»

La balle est «dans le camp des entreprises, nous ne sommes finalement que des facilitateurs», met encore en avant le président. L’Expo 2020 «se termine, mais, pour nous, cela continue, en effet. On doit maintenant approfondir les contacts locaux et enrichir les contacts noués», conclut Carlo Thelen.

Le LTIO précise que 29 entreprises luxembourgeoises sont déjà présentes aux Émirats. Dont neuf se sont installées durant les 18 derniers mois.

La politique n’étant jamais loin avec Luc Frieden, celui-ci a profité de sa présence aux Émirats pour insister plusieurs fois sur l’importance du commerce international «comme source de croissance et d’enrichissement pour le Luxembourg». Une réponse au ministre de l’Économie, Franz Fayot (LSAP), qui a récemment indiqué qu’il faudrait réduire les échanges avec la Russie. «Le marché international reste très important», insiste Luc Frieden. «Le repli sur soi, c’est non. La globalisation est là, qu’on le veuille ou pas. La croissance d’un pays tient aussi à la vigueur de son commerce international.»

Le commerce international pour construire des ponts

Le président de la Chambre de commerce estime d’ailleurs «qu’il est faux de croire qu’on ne peut faire de commerce avec un pays avec lequel on ne partage pas toutes les mêmes valeurs. En se coupant de ces pays, on punit leurs élites et on les pousse du mauvais côté. C’est justement ce qu’il ne faut pas faire. Oui au commerce international, ouvert, équitable, et dans le respect de certaines règles. Mais pas selon nos règles. On ne peut pas s’imposer comme cela aux autres. Le commerce international est là pour construire des ponts.»

Raison pour laquelle la présence de la Chambre de commerce était «une évidence». Et le sera aussi à Osaka.