Une musique douce, une décoration où s’entremêlent plantes et arbres à chats, sans oublier les visites surprises des félins à votre table: le Chalon de Thé de Luxembourg est un établissement à part entière dans le tissu commercial de la capitale.
Pourtant, la pancarte «à louer» fixée sur la vitrine ne trompe pas: le commerce s’apprête à quitter la rue des Capucins où il a ouvert en juillet 2019. Sa destination? Le quartier de la gare, dans une artère située non loin du tracé du tramway, mais dont le nom ne sera révélé que d’ici quelques semaines, glisse Mehdi Mimeche.
Le cofondateur du Chalon de Thé ambitionne d’ouvrir à sa nouvelle adresse d’ici la fin du mois de janvier. «Nous passerons de 100m2 à 140m2 – un gain d’espace aussi bien pour les chats que pour les clients qui pourront être plus nombreux», explique-t-il.
Actuellement, une trentaine de convives peuvent prendre place au Chalon de Thé, sur un seul niveau. «La nouvelle adresse nous permettra d’installer des canapés au sous-sol avec une vue sur la chatterie», ajoute notre interlocuteur. Cette cellule vitrée est le lieu de repos des félins. Ils peuvent y accéder librement pour se restaurer, mais aussi pour dormir.
De l’Asie à l’Europe
Entre longues siestes et flânerie aux caresses, 13 chats évoluent actuellement dans cet établissement du centre-ville. «Le Chalon de Thé est une source de bonheur pour ces chats souvent recueillis suite à des abandons», abonde Mehdi Mimeche. «Ici, il y a des interactions aussi bien avec les chats qu’avec les autres personnes qui fréquentent l’établissement, on voit nettement moins de visages fixés à l’écran des smartphones.»
L’entrepreneur a décliné au Grand-Duché son établissement de Metz où les adeptes de la ronronthérapie viennent profiter du ronronnement des chats, dont les basses fréquences permettraient de lutter contre le stress, la dépression et l’insomnie.
«Nous espérons continuer à créer d’autres Chalons de Thé, peut-être dans d’autres ville et pays», glisse-t-il.
Le concept de bar à chats existe depuis la fin des années 1990 à Taïwan et le début des années 2000 au Japon où les «neko cafés» permettent aux hôtes de retrouver la douceur féline le temps d’une consommation.