Outre la réouverture des frontières, le dossier Chafea était au cœur des discussions entre le ministre des Affaires étrangères et européennes (LSAP) et les membres de la commission parlementaire éponyme. Un dossier brûlant pour le Luxembourg, soucieux de face au tropisme bruxellois.
Les députés se sont mis d’accord sur la rédaction d’une résolution exprimant le soutien de la Chambre au gouvernement dans ses démarches pour maintenir l’agence exécutive sur le site luxembourgeois, jugeant que la constitue «le mauvais signal au mauvais moment».
M. Asselborn a confirmé aux députés (par vidéoconférence) ses efforts pour infléchir la décision de la Commission européenne. Il est en contact avec le commissaire européen au Budget et à l’Administration, Johannes Hahn, et a envoyé une lettre pour exprimer son opposition au projet de relocalisation des agences européennes à Bruxelles. La difficulté réside dans le fait que la Commission européenne est seule compétente pour la gestion de ses agences, a-t-il expliqué aux députés. Le Luxembourg ne peut qu’offrir les meilleures conditions possible pour que l’agence continue à bien y fonctionner.
Les eurodéputés luxembourgeois, dont certains assistaient également à cette réunion, préparent une action concertée dans la même optique. (Renew Europe/DP) a déjà posé une question parlementaire à la Commission début mai.