En début d’année prochaine, les travaux sur le nouveau siège des CFL débuteront pour se terminer en 2026. (Photo: CFL)

En début d’année prochaine, les travaux sur le nouveau siège des CFL débuteront pour se terminer en 2026. (Photo: CFL)

Le siège administratif des CFL va connaître une importante cure de jouvence avec la construction d’un nouveau bâtiment sur le côté de leur bâtiment principal, place de la Gare, pour former un ensemble architectural moderne pouvant accueillir jusqu’à 1.200 collaborateurs.

Les Chemins de fer luxembourgeois, , vont complètement rénover leur siège administratif situé sur la place de la Gare et datant de 1950. Le but étant de doubler leurs capacités d’accueil tout en modernisant les espaces et les conditions de travail de leurs salariés. Pour cela, le bâtiment central va aussi être prolongé par une nouvelle construction jusqu’à la rue du Fort Neipperg.

En interne, cela fait de nombreux mois que les équipes techniques des CFL se préparent à ce chantier qui commencera au début de l’année prochaine pour se terminer en 2026. Pour la réalisation de ce projet – nommé «New DG» en interne –, un appel d’offres européen a été lancé en 2020. Il a été remporté par le groupement luxembourgeois d’architecture et d’urbanisme Metaform. Les bureaux d’études InCA et Boydens ont été retenus, après une analyse pluridisciplinaire et complexe, pour la réalisation de ce projet.

Pour rappel, Metaform a également dessiné, entre autres, et .

«Le nouveau bâtiment sera parfaitement en ligne avec notre stratégie qui prône une utilisation responsable des ressources. Il nous permettra ainsi de baisser les niveaux de consommation d’énergie et d’eau et bénéficiera d’excellentes certifications énergétiques. Le projet combinera l’ancien avec le nouveau. Il conservera non seulement le patrimoine, mais contribuera également à valoriser le quartier de la gare», a expliqué , directeur général des CFL, dans un communiqué de presse.

À noter que la façade du siège historique ne sera pas modifiée puisqu’elle est protégée et classée au patrimoine historique de la Ville de Luxembourg. D’autres éléments du siège seront également préservés comme le noyau central, l’escalier d’entrée et la fresque murale en mosaïque dans le hall d’entrée du bâtiment situé 9, place de la Gare. Ces éléments ont été entièrement intégrés dans le nouveau concept.

Une construction sous l’angle durable

Pour la construction du nouveau siège, ou du moins sa modernisation, les CFL veulent mettre l’accent sur le développement durable, et plus particulièrement la protection de l’environnement. Tout au long de ce projet architectural, les CFL entendent réduire leur empreinte écologique grâce à l’utilisation responsable de ressources. «Le but est non seulement de respecter les recommandations et standards écologiques actuels, mais aussi d’agir en prévision du futur», souligne la direction de l’entreprise, ne voulant pas répéter les erreurs du passé. 

En effet, les CFL ont estimé que la construction du bâtiment actuel, dans les années 1950, avait nécessité près de 1.000m3 de béton. Avec une empreinte carbone de 240kg de CO2 par mètre cube de béton produit, une masse de près de 1.000 tonnes de gaz à effet de serre a été rejetée dans l’atmosphère lors de sa construction.  


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En plus de vouloir préserver un patrimoine bâti en conservant le bâtiment principal et sa façade, les CFL ont justifié ce choix par une volonté de réduire leur empreinte carbone lors de la mise en œuvre du futur chantier. Les CFL ont également opté pour un concept énergétique misant sur le réchauffement et le refroidissement du bâtiment par dalle active, réversible et couplé au système de ventilation. D’autres solutions novatrices et durables sont l’installation de panneaux hybrides, produisant aussi bien de l’électricité que de la chaleur, et la mise en place d’un système de récupération des eaux pluviales et grises pour alimenter les espaces verts et sanitaires du nouveau bâtiment. Des technologies qui permettent de réduire activement le besoin en ressources au sein du nouveau bâtiment et grâce auxquelles les CFL visent une certification internationale BREEAM, qui mesure la performance environnementale des bâtiments, du niveau «Excellent».