Tom Dominique prend la présidence du Conseil économique et social, situé au Kirchberg, et succède à Jean-Jacques Rommes (Photo: Matic Zorman / Maison Moderne)

Tom Dominique prend la présidence du Conseil économique et social, situé au Kirchberg, et succède à Jean-Jacques Rommes (Photo: Matic Zorman / Maison Moderne)

Nouveau président du Conseil économique et social, Tom Dominique assumera cette fonction durant deux ans. Et les sujets qui attendent une analyse ne manquent évidemment pas.

Vous succédez à Jean-Jacques Rommes à la présidence du Conseil économique et social. Comment s’est déroulée votre nomination?

Tom Dominique. – «Cela s’est très bien passé. J’ai été accueilli par les membres du Conseil économique et social (CES) et par le Premier ministre lors de l’assemblée constituante. Ma nomination est le reflet de la confiance de l’ensemble des différentes parties envers ma personne, ma connaissance du terrain, mais également la confiance dans le fait que je vais pouvoir succéder avec succès à .

Quels seront les sujets que vous aurez à traiter lors de votre présidence?

«Le travail du CES va se poursuivre dans la continuité, avec un consensus sur les sujets à aborder, en toute transparence, pour travailler sur des avis reflétant une certaine neutralité et objectivité. Concernant les différents sujets, le Premier ministre, , en a évoqué plusieurs lors de l’assemblée constituante, comme la relance à venir, la pérennité et la soutenabilité des systèmes en place, la digitalisation ou encore le projet européen.

Qu’en sera-t-il des sujets transfrontaliers?

«Il y a un programme de travail qui est en place avec un volet transfrontalier. On a également un avis en attente sur la formation professionnelle transfrontalière. Puis encore un nouveau projet d’avis pour un développement cohérent de la Grande Région. Dans la mesure où nous sommes une économie ouverte, il y a toujours un volet transfrontalier dans les sujets évoqués par le CES.

Le CES fonctionne avec une présidence tournante. Les deux dernières années, le président était un représentant du patronat. Auparavant, c’était un représentant des syndicats, et, avec vous, c’est un représentant de l’administration. Cela va-t-il changer quelque chose?

«Je suis persuadé que cela ne va pas changer la façon de travailler du CES. Il y a en effet une tournante au sein de la présidence, comme vous l’avez mentionné, mais il y a aussi les deux vice-présidents, qui représentent les deux autres parties. 

Vous êtes aussi directeur de l’Inspection générale de la Sécurité sociale. Avez-vous assez de temps pour gérer les deux fonctions?

«Oui. C’est une question d’organisation de son temps. Mais c’est également une question de délégation. Il faut prendre ses responsabilités tout en sachant déléguer certaines tâches. Cela montre aussi l’importance du travail du secrétaire général du CES. Avec une bonne organisation, il est possible d’accomplir ses tâches en bonne et due forme.»