Les «chamanes» des temps modernes ont développé un ego surdimensionné… moqué par certains de leurs pairs. (Photo: Shutterstock)

Les «chamanes» des temps modernes ont développé un ego surdimensionné… moqué par certains de leurs pairs. (Photo: Shutterstock)

Le développeur. Oiseau rare et particulier que toutes les start-up du monde cherchent, comme les ornithologues traquent une espèce en voie de disparition. Ce qui n’empêche pas de les moquer, gentiment.

«La techno, ça me gonfle!»

Sur la scène de la finale des Start-up Stories, le 17 décembre, à Belval, le patron de The Family et The Garage, Oussama Ammar, se moque (gentiment) des développeurs.

«La techno, ça ressemble beaucoup à la chamanerie: il n’y a que les gens profanes qui ont l’air fascinés. D’ailleurs, toute technologie ressemble à de la magie tant qu’on ne la comprend pas. Les premiers chamanes sont des mecs qui ont découvert des trucs et se sont mis des plumes. Ils se sont dit que c’était plus sympa que d’aller expliquer… Les nouveaux chamanes sont les développeurs qui parlent n’importe comment! Vous allez à un congrès de développeurs et vous les écoutez parler. Vous leur mettez des plumes, et ça devient crédible!»

À l’heure où tout le Luxembourg (et de nombreux pays en Europe et dans le monde) cherche à séduire le moins expérimenté des développeurs pour mener à bien des projets numériques, . C’est drôle, agréable à dire… et tellement vrai, disent déjà les insiders…