Une très grande majorité des communes interdisent les feux d’artifice cette année. Ce qui était jadis une tradition fortement ancrée au Luxembourg est désormais banni pour des raisons environnementales, d’ordre public, mais aussi de salubrité.
Mais une quinzaine de communes résistent toujours à l’interdiction ou du moins ont trouvé un compromis avec les habitants en définissant une exception pendant quelques minutes, aux risques et périls des citoyens.
À Betzdorf, la commune recommande de lancer les feux d’artifice entre minuit et 0h10. De préférence dans des lieux où il n’y a pas d’animaux. La commune de Dippach est un peu plus généreuse en autorisant les pétarades pendant les 15 premières minutes de l’année. Elle demande cependant aux utilisateurs de pétards de «bien vouloir enlever les débris causés par les feux d’artifice».
Grevenmacher, Garnich, Weiswampach ou encore Wormeldange ont également donné 15 minutes à leurs habitants pour lancer des feux d’artifice. Là encore, ce compromis s’accompagne d’un message d’avertissement afin de tout mettre en œuvre pour éviter les accidents et éviter au maximum d’importuner les autres habitants, les animaux et l’environnement.
À Rosport-Mompach et à Reckange-sur-Mess, l’usage de pétards et d’autres objets détonants est toléré, sous la responsabilité exclusive de chaque utilisateur et dans une utilisation raisonnable, entre 23h45 et 0h15.
À Bech, Goesdorf, Schieren et Preizerdaul, les communes ont laissé une heure, de 23h30 à 0h30 pour tirer des feux d’artifice. Mais là encore, les communes incitent fortement les citoyens à respecter leur entourage.
À Roeser, la commune n’a pas interdit l’usage de feux d’artifice, mais a invité ses habitants à renoncer à cette pratique par respect pour l’homme, les animaux et l’environnement.
La restriction la moins sévère se trouve dans la commune de Grosbous où la municipalité a seulement demandé le respect d’une distance de 100 m de l’agglomération.
Dans toutes les autres communes du pays, tirer des feux d’artifice est tout bonnement interdit. D’ailleurs, si cette interdiction figure dans le règlement de police communal relatif à la possible interdiction de feux d’artifice, les forces de l’ordre peuvent dresser un procès-verbal avec une amende pouvant aller de 25 à 250 euros.