Le Start-up Support Programme (SSP) du Centre européen d’innovation en matière de ressources spatiales (Esric) revient pour une troisième édition. , la deuxième
Pour leur succéder, l’Esric vient de sélectionner les cinq participantes en lice, sur les 45 candidatures reçues, de 18 pays différents.
Il s’agit de…
Moliri Space (Estonie)
Son objectif est de créer des centrales solaires fabriquées à partir de ressources spatiales in situ. Ces stations pourraient alors produire de l’électricité pour les marchés terrestre et spatial.
Open Moon (Espagne)
La jeune pousse s’est donné pour mission de numériser les instruments sur la Lune et dans l’espace pour créer un écosystème de produits complémentaires basé sur le cloud, facilitant la communication entre instruments, la surveillance continue, la maintenance et l’analyse des données.
Orbital Mining Corp (États-Unis)
L’entreprise cherche à devenir une «société énergétique intégrée de bout en bout sur la Lune» en assurant la production, le stockage et le transport d’électricité. Son offre actuelle, nommée MoLISC, consiste en une batterie modulaire, légère et économe en énergie, répondant aux besoins des appareils et sous-systèmes électroniques engagés dans les opérations SRU (pour Space Resource Utilisation) lunaires.
SolSys Mining (Norvège)
La start-up vise à développer un système – Lunafolia – utilisable pour le SRU lunaire et l’agriculture, qui permet l’extraction des nutriments, la culture hydroponique et le recyclage des déchets végétaux. L’équipe souhaite ainsi contribuer à la réduction des coûts de transport des matériaux vers la Lune, permettant une présence à long terme dans l’espace.
We Space (Israël)
We Space cible les systèmes robotiques volants autonomes, également appelés hoppers, capables de se déplacer à grande vitesse sur la Lune. La technologie développée par l’équipe vise une «exploration rentable de la surface lunaire, essentielle pour une meilleure compréhension de sa formation et de son évolution.»
Trois mois d’accompagnement
Les cinq start-up auront trois mois d’accompagnement pour tenter de valider leurs concepts techniques et de les aligner sur les opportunités de marché. À la fin du programme, une seule sera sélectionnée pour ouvrir une entité commerciale au Luxembourg, hébergée au Technoport. Son identité sera révélée le 31 janvier 2024.
«Nous sommes ravis de constater l’intérêt croissant de start-up aussi diverses pour les ressources spatiales. La mission de l’Esric est de devenir un leader international dans le domaine, et c’est la raison pour laquelle nous développons nos capacités de recherche simultanément pour soutenir le développement de la préparation commerciale pour les visionnaires d’affaires souhaitant innover et faire partie de la nouvelle économie spatiale», commente Kathryn Hadler, la directrice.