Au total, 3.732 personnes, dont 1.237 Ukrainiens, sont actuellement hébergées par l’Office national d’accueil (ONA) du Luxembourg, qui gère les centres, indique Jean Asselborn.  (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne/Archives)

Au total, 3.732 personnes, dont 1.237 Ukrainiens, sont actuellement hébergées par l’Office national d’accueil (ONA) du Luxembourg, qui gère les centres, indique Jean Asselborn.  (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne/Archives)

Alors que les centres d’hébergement pour les réfugiés approchent la saturation en raison de différentes crises à travers le monde, notamment en Ukraine, Syrie ou Afghanistan, de nouveaux sont en construction.

Les centres d’hébergement pour réfugiés au Luxembourg sont remplis à 95%, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn (LSAP). D’autres centres sont en cours de construction.

Entre le 10 mars et le 5 juillet 2022, 4.915 personnes se sont vues accorder le statut de bénéficiaire de protection temporaire. Parmi elles, 4.054 on compte ressortissants ukrainiens et 141 ressortissants de pays tiers, avec une majorité de femmes (2.107) et d’enfants (1.496). Depuis le début de la guerre en Ukraine le 24 février dernier, 2.813 personnes en provenance du pays ont été hébergées à l’Office national de l’accueil (ONA). D’après les chiffres de la Croix-Rouge, 2.607 réfugiés vivent actuellement en famille d’accueil. Le ministère de l’Éducation indique, quant à lui, un total de 1.290 enfants réfugiés ont intégré le système scolaire luxembourgeois.

Des travaux sont en cours pour transformer l’ancien bâtiment du Luxemburger Wort et un autre centre à Weilerbach doit être rouvert afin d’augmenter la capacité d’hébergement. D’ici la fin de l’année, jusqu’à 600 lits devraient être installés dans l’ancien bâtiment de la Cour de justice de l’Union européenne, connu sous le nom de «bâtiment T». Toutefois, le manque de matériel ralentit le processus.

Le nombre de demandeurs de protection internationale, principalement originaires de Syrie, d’Érythrée et d’Afghanistan, a atteint un niveau pré-pandémique.

Les personnes qui vivaient en Ukraine le 24 février peuvent recevoir un certificat de protection temporaire au Luxembourg. Les enfants ont la possibilité d’aller à l’école et les adultes de s’inscrire à l’agence luxembourgeoise pour l’emploi (Adem). 

En mars, l’Union européenne a voté une directive sur la protection temporaire, permettant aux Ukrainiens fuyant le conflit de contourner les procédures administratives habituelles en place. Grâce à elle, les réfugiés peuvent obtenir un permis de séjour, ainsi qu’un accès à l’éducation et au marché du travail. Le Grand-Duché, qui applique cette directive, ne demande pas de permis de travail aux résidents ukrainiens, leur donnant ainsi un accès direct au marché du travail national.

Cet article a été rédigé par  en anglais, traduit et édité par Paperjam en français