Entre l’évolution rapide des technologies, les contraintes environnementales et les enjeux financiers, choisir une voiture est devenu un véritable casse-tête. Faut-il opter pour l’électrique, miser sur l’hybride ou rester fidèle aux motorisations thermiques? Au-delà des spécificités techniques, la vigilance s’impose aussi lors de la commande: options, date de livraison, prix de reprise… Chaque détail compte pour éviter les mauvaises surprises. À quelques jours du début de l’Autofestival, l’ACL dévoile les clés pour faire un choix éclairé et adapté à ses besoins. 

1. Bien choisir sa motorisation

Essence, diesel, hybride, hybride rechargeable ou encore 100 % électrique… Le choix est vaste et souvent complexe. Chaque technologie a ses atouts et ses limites. Par exemple, un modèle électrique est idéal pour des trajets urbains grâce à ses faibles coûts d’usage, mais moins adapté aux longs trajets si vous n’avez pas accès à un réseau de recharge rapide. Pour un usage mixte, une hybride rechargeable peut être intéressante à condition d’avoir la discipline de recharger régulièrement. Les conducteurs parcourant beaucoup de kilomètres sur autoroute pourraient préférer un diesel ou une essence. Évaluez donc votre usage quotidien afin de pouvoir faire le choix le plus en adéquation avec vos besoins.

2. Le bon modèle avec les bonnes options

Lors de l’achat, assurez-vous que le bon de commande détaille précisément le modèle et les options choisies. Si vous optez pour une voiture avec des sièges chauffants ou un système de navigation GPS avancé, cela doit figurer noir sur blanc. En cas d’erreur ou d’omission, cela évitera de longues discussions avec le concessionnaire.

3. Bien préciser la date de livraison

Une date de livraison vague, comme «d’ici la fin de l’année», peut provoquer des frustrations. Préférez une date plus précise, par exemple «septembre 2025». En cas de retard, le concessionnaire est tenu d’informer l’acheteur le plus rapidement possible afin de trouver un terrain d’entente profitable aux deux parties. Si aucun accord n’est trouvé, vous pouvez demander l’annulation de la vente par lettre recommandée. Gardez à l’esprit que, sans date précisée, la livraison doit intervenir dans les 30 jours suivant la signature.

4. Bien préciser le prix de la reprise 

Lors de l’achat d’un véhicule neuf, le consommateur et le concessionnaire peuvent s’entendre sur le prix de reprise de l’ancien véhicule du consommateur. Dans le cas d’un retard de livraison, la voiture en question aura indéniablement plus de kilomètres et donc une valeur différente. Il faut donc s’assurer que le concessionnaire maintienne son prix de départ. Idéalement, cela doit être précisé sur le contrat de vente et de reprise.

5. Le prix ne peut plus changer

Une fois le contrat signé, le prix ne peut être modifié, sauf si une clause d’indexation est prévue. Cette clause doit être explicite et compréhensible. En règle générale, soyez vigilant sur les termes du contrat avant de signer.

6. Impossible de se rétracter

Pour un achat en concession, la signature engage définitivement le consommateur. Prenez donc le temps de bien réfléchir avant de signer. Cependant, pour un achat en ligne, la réglementation européenne vous octroie un délai de rétractation de 14 jours.

7. Consulter sa banque

Avant de visiter les concessions, il est utile de connaître son pouvoir d’achat ou ses capacités d’emprunt. Les simulateurs en ligne proposés par les banques peuvent fournir une première estimation. Pour un projet solide, prenez rendez-vous avec votre conseiller bancaire.

8. Leasing privé: attention aux détails 

Le leasing peut sembler attractif, mais il comporte des spécificités. Il est important de s’intéresser aux conditions générales dans le cas d’un leasing privé afin d’éviter toutes mauvaises surprises. N’hésitez pas à prendre le temps de les lire et le cas échéant de vous faire expliquer par un professionnel les clauses que vous ne comprenez pas. Par exemple, vérifiez si le concessionnaire applique une norme comme la Renta (convention utilisée pour calculer la valeur résiduelle d’un véhicule en tenant compte de sa dépréciation, des frais d’entretien et des conditions de revente) pour l’évaluation du véhicule à la fin du leasing. Renseignez-vous également sur les coûts liés au dépassement de kilométrage ou aux éventuelles indemnisations si vous roulez moins que prévu. 

9. Tester la voiture 

C’est une évidence, mais rien ne remplace un essai routier. Prenez le volant sur votre trajet habituel, testez les équipements, les maniabilités, et essayez même de vous garer sur votre emplacement de stationnement habituel. Cela vous permettra de juger le rayon de braquage et le confort lors d’une manœuvre. Plus le test est réalisé dans les conditions de votre usage quotidien, plus il vous sera facile de comparer le comportement d’un véhicule par rapport à un autre.