Après que le ministre d’État et Premier ministre a rendu ce mardi à 9h, le gouvernement s’est réuni en Conseil quelques instants plus tard. Un Conseil fixé de longue date à l’agenda mais dont l’ordre du jour a évidemment été bouleversé.
Il a été décidé d’une période de . Durant cette période, précise le gouvernement, «les drapeaux seront mis en berne sur les bâtiments publics».
Mais cette mesure aura des effets plus importants. «Durant le deuil national, le gouvernement continue évidemment à travailler. Mais les activités sont réduites à ce qui est nécessaire. Les dossiers qui peuvent l’être sont ainsi reportés», nous explique-t-on.
Ainsi, l’examen du budget aura bien lieu à la Chambre à partir de ce mercredi matin. «C’est en effet assez urgent. Par contre d’autres événements, conférences de presse, communications sont reportés.»
Discrétion demandée aux ministres
Durant le deuil national, il est aussi demandé aux ministres de limiter leurs activités extérieures au strict nécessaire. Et de faire preuve d’une certaine discrétion dans leur communication.
Ainsi, la ministre en charge de la Coopération a annulé un déplacement au Sénégal.
En ce qui concerne les communes, la mise en berne des drapeaux est une évidence. «Pour le reste, aucune obligation n’est imposée. Chaque commune est libre d’apprécier ce qu’il y a lieu de faire en ce qui concerne les activités prévues chez elle», nous dit-on encore. Mais, par exemple, l'inauguration de la nouvelle école d'enseignement préscolaire et précoce de Clemency qui devait avoir lieu le 3 mai a été reportée.
Lors du décès de la Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte, un deuil national de six jours avait été décrété par le gouvernement. La cour grand-ducale avait pris le deuil pour six semaines.