À l’approche des élections législatives (où elle est d’ailleurs candidate), la bourgmestre de la ville de Luxembourg Lydie Polfer (DP) s’est épanchée ce mercredi sur les problématiques de drogue et d’insécurité qui minent le quartier de la Gare. (Photo: Maison Moderne/Archives)

À l’approche des élections législatives (où elle est d’ailleurs candidate), la bourgmestre de la ville de Luxembourg Lydie Polfer (DP) s’est épanchée ce mercredi sur les problématiques de drogue et d’insécurité qui minent le quartier de la Gare. (Photo: Maison Moderne/Archives)

La bourgmestre de la ville de Luxembourg a réitéré son appel à renforcer sa marge de manœuvre en matière de sécurité, face à un quartier de la Gare bouillonnant et à la veille de la seconde échéance électorale de cette année.

«Ce n’est pas normal», «cette situation ne peut pas perdurer», «c’est intenable»: voilà le tiercé verbal de la bourgmestre de la ville de Luxembourg, (DP), au sujet du quartier de la Gare ce mercredi 27 septembre.

Fraîchement suite au scrutin du 11 juin, la libérale lorgne à présent le scrutin législatif où elle compte conserver son siège de députée. Et à onze jours du vote, la septuagénaire n’a pas manqué de lancer un appel au prochain exécutif: «Il est important que le bourgmestre retrouve la possibilité d’organiser la sécurité dans l’espace public. Actuellement, le bourgmestre a cette attribution, mais on ne lui donne pas les moyens de le faire», a décrié celle qui fait appel à des pour des patrouilles dans le quartier.

Sécurité et drogue en avant-plan

La bourgmestre et candidate députée a ajouté qu’elle comptait s’investir «à 100%» pour changer le cadre légal actuel. En ligne de mire – encore et toujours – le manque de ressources du côté de la police grand-ducale, dont le ressors est du ministère de l’Intérieur.

Avec entre 280 et 300 policiers pour la capitale selon les dires de l’élue mais 400 agents en charge du nettoyage de l’espace public au sein de son administration, elle a déploré un «déséquilibre» dans les ressources humaines.


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La bourgmestre a aussi pointé du doigt les problèmes de drogue dans le quartier pour lequel «tout le monde doit se mobiliser», entendez par là forces de l’ordre, services de santé et services sociaux.

Quatre jours après la , Lydie Polfer a salué les opérations coup de poing organisées à la gare, mais déploré leur caractère ponctuel. «J’ai sur mon bureau une pile énorme de réclamations de riverains», a lâché l’occupante – depuis bientôt 10 ans – de l’Hôtel de Ville.

Celle-ci renouait ce mercredi, aux côtés du Premier échevin, (CSV), avec son rendez-vous mensuel avec la presse, le «City Breakfast». Le dernier datait du 24 mai, juste avant le scrutin communal donc. Entretemps, les autres rendez-vous ont été tantôt reportés tantôt annulés.