Le ministre de la Culture, Éric Thill, apporte quelques éléments au départ «surprise» de Patrick Majerus, de la présidence du conseil d’administration du Mudam. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne/Archives)

Le ministre de la Culture, Éric Thill, apporte quelques éléments au départ «surprise» de Patrick Majerus, de la présidence du conseil d’administration du Mudam. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne/Archives)

Suite à la démission du président du conseil d’administration du Mudam, Patrick Majerus, nous avons demandé des précisions au Ministre de la Culture, Éric Thill.

Pouvez-vous nous éclairer sur les raisons de la démission de Patrick Majerus au Mudam ?

Éric Thill: «Je respecte la décision de Patrick Majerus, avec qui j’ai échangé ces derniers jours, de démissionner, et je tiens à le remercier pour son engagement ainsi que pour ses contributions significatives au Mudam. Sa démission étant une décision personnelle, je ne commenterai pas davantage à ce sujet. Ce que je peux assurer, c’est que le Mudam continue de bénéficier du soutien solide de son conseil d’administration et de son équipe, et que sa mission artistique et culturelle demeure inchangée.

Une personne est-elle déjà identifiée pour le remplacer ?

«Conformément à la loi organique du Mudam, le remplacement d’un membre du conseil d’administration doit avoir lieu dans un délai de trois mois. Le président ou la présidente sera désigné(e) par le gouvernement en conseil sur proposition du ministre de la Culture. Pour le moment, aucune personne n’a encore été officiellement désignée, mais nous travaillons activement à identifier le profil le plus approprié pour assurer la continuité et renforcer la vision du Mudam.

La volonté du ministère est-elle d’agir rapidement pour ce remplacement ?

«Nous avons effectivement la volonté de traiter ce dossier avec diligence, tout en respectant les processus nécessaires pour garantir une nomination réfléchie et adaptée. Notre objectif est de réaliser une transition harmonieuse et nous travaillons en étroite collaboration avec l’équipe dirigeante et le conseil d’administration pour y parvenir. L’intérim assuré par la vice-présidente garantit déjà une stabilité pendant cette période.»