C’est en tout cas ce que soulignait , président de l’ALEBA, à la sortie de la 9e réunion de négociations entre le patronat et les syndicats. «Toutes les parties se sont rapprochées dans un climat très constructif. Je ne vais pas entrer dans les détails des négociations, mais les revendications de chacun ont été entendues et des avancées majeures ont été réalisées, encore une fois, dans un climat serein et surtout très constructif», a-t-il indiqué.
Pour autant, le syndicaliste ne veut rien précipiter et refuse de parler d’un accord. «Il est encore tôt pour dire si l’on est proche d’un accord. Tout ce que je peux dire aujourd’hui, c’est que le constructivisme des discussions et des échanges entre toutes les parties est réellement palpable», a souligné le président de l’ALEBA.
Les négociations seront peut-être plus rapides que la dernière fois, quand syndicats et ABBL avaient mis plus d’un an avant de trouver un accord. «La grande différence avec les négociations de la dernière convention collective, c’est que nous ne partons pas d’une page blanche», a assuré .
Au cours des dernières semaines, les discussions ont porté sur une valorisation de la commission paritaire qui permettra de faire vivre la CCT pendant les trois années à venir, le détail de la pondération des fonctions présentes dans la CCT, une indexation des montants des astreintes, une clarification concernant le 26e jour de congé, 15 euros indice 100 d’augmentation en cas de changement de groupe ou encore sur l’obligation de négocier une convention d’entreprise concernant un congé social et le télétravail régulier.
«Il y a eu des avancées. Encore une fois, sans entrer dans les détails, nous avons eu quatre points de revendication sur l’aspect financier et l’ABBL en a accepté deux», a indiqué .
La prochaine réunion devra être fixée dans les 15 jours à venir.