Carlos Ghosn a pu sortir de la prison de Kosuge, mais est assigné à résidence au Japon. (Photo: Shutterstock)

Carlos Ghosn a pu sortir de la prison de Kosuge, mais est assigné à résidence au Japon. (Photo: Shutterstock)

Incarcéré une nouvelle fois au Japon depuis le 4 avril, l’ex-patron de l’alliance Renault-Mitsubishi-Nissan a été libéré par le tribunal de Tokyo. Mais il doit respecter de strictes conditions.

Carlos Ghosn est à nouveau libre. Le tribunal de Tokyo a accepté sa demande de libération conditionnelle, lui imposant le versement d’une caution de 4 millions d’euros.

Renault-Mitsubishi-Nissan était incarcéré à la prison de Kosuge depuis le 4 avril, pour la seconde fois depuis le début de ses ennuis au Japon, le 19 novembre 2018.

Cela faisait suite à une quatrième inculpation, cette fois pour avoir, de manière présumée, détourné plusieurs milliers d’euros de caisses de Nissan via un distributeur à Oman.

Auparavant, Ghosn avait . Jusqu’à présent, il nie les faits en bloc et évoque un complot de la part de la direction japonaise de l’alliance automobile. Ce qu’il a dénoncé dans une vidéo.

Le Parquet s’était opposé à cette nouvelle libération, , estimant qu’il y avait à nouveau un risque de destruction de preuves. Le tribunal ne l’a pas suivi, mais impose des conditions strictes à Ghosn.

Il ne peut quitter le Japon et est placé en résidence surveillée. Il ne peut pas non plus voir son épouse, dans l’attente que le tribunal statue sur cette possibilité. Carole Ghosn est en effet soupçonnée par le bureau des procureurs nippons d’être impliquée dans un des volets de l’enquête.