Les données connectées par les objets connectés permettent de guider le médecin et de l’amener à prescrire les examens adéquats. (Photo: Shutterstock)

Les données connectées par les objets connectés permettent de guider le médecin et de l’amener à prescrire les examens adéquats. (Photo: Shutterstock)

Parmi les objets connectés censés veiller sur notre santé, certains se targuent d’analyser nos nuits et la qualité de notre sommeil. Sans prétendre se substituer à des examens effectués à l’hôpital, ces capteurs permettent d’identifier les anomalies.

Fatigué au réveil? Peut-être avez-vous mal dormi sans le savoir. Pour en avoir le cœur net, pourquoi ne pas utiliser un capteur qui va analyser l’état de vos nuits et en tirer des conclusions? Vous avez l’embarras du choix, entre les simples applications pour smartphone, les montres connectées et les capteurs à glisser sous le matelas (tapis ou bande adhésive) et reliés au téléphone en Bluetooth.

Les capteurs spécialisés parviennent à prendre en compte le rythme cardiaque, la durée du repos, sa régularité, sa profondeur, le temps d’endormissement, les cycles de ronflement, etc. Autant de données décortiquées et reproduites sous forme de graphiques et de notes sur l’écran du mobile. L’utilisateur mesure ainsi la qualité de son sommeil et profite de conseils personnalisés.

Pas des médecins, mais des lanceurs d’alerte

Reste que ces outils ne sont pas validés par le corps médical. «L’évaluation du sommeil ne peut pas se faire qu’en se basant sur les mouvements et la respiration», explique Joëlle Adrien, directrice de recherche à l’Inserm et à la Société française de recherche et médecine du sommeil.

À quoi servent-ils alors? Ils sont à la fois des lanceurs d’alerte, les informations collectées (battements du cœur trop élevés, perturbations répétées des cycles, etc.) pouvant guider le médecin et l’amener à prescrire des examens complémentaires, et des assistants personnels qui aident à trouver les bons rythmes de sommeil.