Combien d’élèves doivent être pris en charge à Luxembourg-ville?

. – «Dans la ville de Luxembourg, environ 5.000 enfants sont inscrits à l’école publique. Ils sont répartis dans 19 écoles, elles-mêmes divisées en 54 bâtiments scolaires. Par exemple, l’école du Limpertsberg a deux bâtiments, celle du Kirchberg en a deux ou trois.

Le nombre de salles de classe est-il suffisant?

«Nous disposons d’environ 360 salles de classe en temps normal. Mais, au vu des consignes du ministère, qui limitent le nombre d’enfants par groupe à dix, il fallait plus de 700 salles de classe pour accueillir ce nombre supplémentaire de groupes.

Le ministère nous a cependant permis de maintenir les groupes de 11 ou 12 enfants, qui sont nombreux à Luxembourg-ville. Il nous faut donc moins de 700 salles de classe désormais, bien que je ne sache pas encore le nombre précis de salles nécessaires.

Pour combler le manque de salles, nous avons aménagé des salles de classe dans toutes les pièces des écoles: dans les salles annexes, les salles de réunion, les salles des maisons relais.

Comment s’organise la journée d’un élève?

«Les enfants viennent dans leur salle de classe le matin, de 8h à 13h. Il y a deux groupes: un groupe d’école obligatoire, et un groupe d’études dirigées, qui est une répétition de ce qui a été vu la semaine précédente en classe.

Les enfants restent ensuite l’après-midi dans le cadre des maisons relais, afin d’éviter trop de mouvements. On leur amène le repas. Les instituteurs sont remplacés par le personnel des maisons relais entre 12h30 et 13h.

Le nombre d’instituteurs est-il suffisant?

«Ces classes sont gérées par le personnel des écoles. Mais une centaine de personnes supplémentaires sont nécessaires. Le ministère a lancé un appel. Ce sont surtout des étudiants, et il faut les former. Ce qui a été compliqué à organiser. La formation aura lieu la journée de vendredi dans la salle du Grand Théâtre de Luxembourg.

Et dans les maisons relais?

«Il y a environ 450 groupes d’enfants l’après-midi. Nous ne pouvons pas tous les prendre en charge, donc 50 sont gérés par des foyers privés.

Pour ceux qui restent, environ 300 personnes s’occuperont des enfants dans nos maisons relais. 85 supplémentaires sont nécessaires, sélectionnées dans les services communaux: les conservatoires ou les services des sports. Et le ministère peut encore nous procurer du personnel.

Certains parents récupéreront-ils la garde de leurs enfants l’après-midi?

«Un certain nombre d’enfants seront gardés à domicile. Nous avons adressé un courrier aux parents pour connaître leurs besoins de garde. Cela dépend des possibilités: certains peuvent prendre un congé pour raisons familiales, d’autres travaillent. Cela a compliqué les calculs. Mais finalement, environ 50% des enfants seront gardés dans les maisons relais.

Nous prenons en premier lieu les enfants qui sont dans une situation difficile, qui ont absolument besoin de nous, et ceux dont les parents ne peuvent pas faire autrement. Pour les autres, si nous avons la possibilité, nous les prenons. Mais si ce n’est pas possible, nous transmettrons une attestation aux parents pour qu’ils puissent bénéficier d’un congé pour raisons familiales.

Quelles seront les activités des enfants l’après-midi?

«L’idée est de beaucoup sortir les enfants, dans les parcs de jeux, les cours de récréation, par petits groupes, de façon décalée. Il y aura aussi des bus pour les emmener en forêt ou dans la Maison de la nature, qui fonctionne à nouveau.»