La cofondatrice d’Amour Fou Luxembourg, Bady Minck (au centre) ouvre une nouvelle entité de la société de production en Allemagne. Elle est dirigée par le producteur André Fetzer (à gauche).  (Photo: Amour Fou)

La cofondatrice d’Amour Fou Luxembourg, Bady Minck (au centre) ouvre une nouvelle entité de la société de production en Allemagne. Elle est dirigée par le producteur André Fetzer (à gauche).  (Photo: Amour Fou)

Créée au Luxembourg en 1995, la société de production Amour Fou Luxembourg avait développé ses activités en Autriche, à Vienne en 2001. Une nouvelle page s’écrit aujourd’hui outre-Moselle avec l’ouverture d’Amour Fou Germany, basé à Stuttgart. 

Connue pour ses films qui se démarquent, des films d’auteur internationaux qui soulèvent des questionnements sociétaux, la société de production Amour Fou écrit une nouvelle page de son histoire. Elle ouvre une troisième société de production en Allemagne, après Luxembourg en 1995 et Vienne en 2001.

Les fondateurs, la première productrice femme du Luxembourg Bady Minck (CEO à Luxembourg) et producteur autrichien Alexander Dumreicher-Ivanceanu (CEO à Vienne) souhaitent ainsi conquérir un nouveau marché avec Amour Fou Germany. Cette nouvelle entité allemande sera dirigée par le producteur André Fetzer.

«Le but de la création de cette nouvelle société est de pouvoir développer et réaliser des projets avec, aussi, des talents allemands (réalisateurs, auteurs, comédiens) et d’agrandir ainsi notre pool créatif, y compris pour nos films avec des talents luxembourgeois et autrichiens, pour les combiner avec les talents belges, autrichiens, français…», explique Bady Minck.

André Fetzer aux manettes

Fin connaisseur du milieu du cinéma, André Fetzer a commencé sa carrière comme technicien dans le septième art, avant de se spécialiser dans la production, qu’il a étudiée dans une école de cinéma à Cologne. Il a rejoint l’équipe d’Amour Fou Luxembourg en 2011 comme directeur de production.

«Il y a peu de producteurs en Allemagne qui font des films d’art et d’essai pour le marché européen et international. La plupart se concentrent plutôt sur le marché intérieur allemand. Nous aimerions intervenir ici car il y a plus de talents qu’il n’en faut!», ajoutent les producteurs.