La ministre de l’Intérieur a tiré le bilan de ce mois de juillet avec les cadres du CGDIS. (Photo: Maison Moderne/Archives)

La ministre de l’Intérieur a tiré le bilan de ce mois de juillet avec les cadres du CGDIS. (Photo: Maison Moderne/Archives)

Le CGDIS et la ministre de l’Intérieur Taina Bofferding ont tiré le bilan des interventions de secours au mois de juillet. Les journées de canicule n’ont eu qu’un impact marginal sur celles-ci.

Opérationnel , le CGDIS a récemment dressé le . À ce moment-là, la possibilité que le pays traverse plusieurs jours de canicule était réelle. Ce qui s’annonçait comme un premier test grandeur nature pour les équipes de secours. Le bilan vient d’en être dressé par ses cadres et la ministre de l’Intérieur .

Finalement, la prévention semble avoir parfaitement joué son rôle. En moyenne, les ambulances du CGDIS sortent 3.800 fois par mois. Le total a été de 3.930 interventions pour ce mois de juillet. Soit une hausse d’un peu plus de 3%. «Mais il n’est pas possible de savoir si cette très légère augmentation est la conséquence de la canicule», explique la direction du CGDIS.

Moins de sorties incendie qu’en 2018

En ce qui concerne les incendies, la moyenne mensuelle est de 180 interventions. Elles sont évidemment plus nombreuses en été. Mais là non plus on ne note pas de hausse importante, au contraire. En juillet 2018, le CGDIS était sorti à 270 reprises, dont 42 fois pour des feux de végétation. Cette année, on compte 242 interventions, dont 67 pour des feux de végétation.

Évidemment, certaines missions sont plus conséquentes que d’autres. L’incendie survenu le dimanche 28 juillet à Colpach-Bas a mobilisé 100 pompiers.

Camion sinistré à Hamm: 450.000 euros

et le déploiement d’un important matériel. Un camion en a d’ailleurs fait les frais puisqu’il a été totalement sinistré. La valeur d’un véhicule de ce genre est d’environ 450.000 euros. La cause du sinistre reste inconnue pour le moment.

Le matériel, il en a aussi été question. Ainsi, le CGDIS pourra sans doute compter à terme sur un appui héliporté. Tout d’abord via les hélicoptères de la police «qui pourraient intervenir dans le cadre de missions civiles». Le ministre a d’ailleurs confirmé la livraison, pour la seconde partie de cette année, de deux Airbus A450M et la formation de dix policiers pour accompagner les interventions. «L’analyse et les discussions pour que le CGDIS dispose de son appareil sont en cours», a-t-on entendu lors de la conférence de presse.

Par contre, l’acquisition d’un «Bambi Bucket» pourrait se concrétiser plus rapidement. Il s’agit de ces réservoirs remplis d’eau transportés par hélicoptère pour des lâchers sur des zones en feu. «C’est un moyen intéressant d’intervenir, mais cela ne constitue qu’un outil parmi d’autres», a souligné Paul Schroeder, directeur général du CGDIS. Pour en assurer la meilleure efficacité possible, une formation des pilotes sera également indispensable.