Un nouveau campus entièrement dédié aux technologies de la santé va voir le jour à Esch d’ici à 2024, annonce le ministre de l’Économie (LSAP), lors d’une visite en Bavière.
Cette nouvelle infrastructure se nommera Health and Lifescience Innovation (HE:AL) Campus. L’ambition est d’attirer en un seul et même endroit des entreprises «actives dans le domaine des dispositifs médicaux, des dispositifs de diagnostic in vitro, et des outils et services de santé digitale. Les activités de R&D, d’innovation, de production, tout comme de conseil ou de services du domaine des technologies de la santé, sont également visées», détaille le communiqué de presse du ministère. Cette proximité entre différents acteurs complémentaires doit permettre le développement de piliers technologiques nécessaires à une «médecine personnalisée, centrée sur l’utilisation des données de santé, grâce à l’intelligence artificielle».
Le HE:AL Campus sera phygital et aura donc pour ambition d’allier monde physique et monde digital. Ce qui doit aider à la mise en réseau et à l’accès à de nouveaux services nationaux et internationaux. Il s’installera sur la zone d’activités économiques à caractère régional à Ehlerange (ZARE), sur un terrain de 2,4 hectares situé entre la House of Biohealth (), le futur Südspidol du Centre hospitalier Emile Mayrisch (CHEM) et la Cité des sciences de Belval. Ce qui doit permettre un «rapprochement géographique entre la recherche, l’innovation et le monde médical, partenaires-clés d’innovation dans l’écosystème des technologies de la santé». Le projet, porté par des investisseurs privés, bénéficiera de la concession d’un droit de superficie du Syndicat intercommunal pour la création, l’aménagement, la promotion et l’exploitation ZARE.
Le secteur des technologies de la santé est un des éléments-clés de la stratégie de diversification de l’économie nationale. Il compte actuellement 136 entreprises et occupe 1.900 personnes.
Certain du futur succès de ce campus, Franz Fayot s’est félicité du fait que son ministère ait «pleinement joué son rôle de facilitateur entre les investisseurs privés et le ZARE, dont je remercie les responsables pour leur engagement et leur vision entrepreneuriale dans la réalisation de ce projet d’avenir prometteur».