En Belgique, le secteur horeca ne voit pas le bout du tunnel. Et il n’est pas le seul. (Photo: Shutterstock)

En Belgique, le secteur horeca ne voit pas le bout du tunnel. Et il n’est pas le seul. (Photo: Shutterstock)

Le gouvernement a prolongé dans la plus grande discrétion les mesures anti-Covid qui arrivaient à échéance le 15 janvier. Elles sont maintenant d’application jusqu’au mois de mars, et les chiffres ne laissent augurer aucun assouplissement rapide.

Éviter de semer la confusion au sein de la population: voilà comment le gouvernement fédéral belge justifie sa grande discrétion autour de la prolongation des mesures pour faire face à la crise sanitaire. Alors que les chiffres des infections repartent à la hausse, un arrêté paru au Moniteur (le journal officiel du pays, ndlr) prolonge jusqu’au 1er mars les mesures qui arrivaient à échéance ce 15 janvier.

- Fermeture des lieux de toutes les professions de contact non médicales: salons de coiffure, d’esthétique…;

- Fermeture des bars, cafés et restaurants. Repas servis dans les chambres dans les hôtels;

- Télétravail obligatoire partout où cela est possible;

- Parcs de loisirs fermés;

- Une seule personne de contact rapproché par personne, et une famille ne peut en recevoir qu’une à la fois sous son toit.

Une petite catastrophe pour le secteur horeca et celui des professions de contact, au sein desquels la colère gronde de plus en plus fort.


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Un nouveau comité de concertation entre le niveau fédéral, les régions et différents experts doit avoir lieu le 22 janvier. Un nouvel arrêté pourrait alors être publié, avec révision des mesures. De là, cette volonté de ne pas semer la confusion.

Certains espèrent un relâchement minimum. Illusoire pour d’autres, qui pointent les chiffres et estiment au contraire que les mesures restrictives seront renforcées.

C’est le cas en Wallonie, où le couvre-feu, qui arrivait aussi à son terme vendredi, a été prolongé jusqu’au 15 février.