I-boycott s’appuie sur son application BuyOrNot pour aider les consommateurs à bien choisir leurs produits en grande surface. Plus de 215.000 personnes, des consom’acteurs, ont rejoint cette communauté. (Photo: BuyOrNot)

I-boycott s’appuie sur son application BuyOrNot pour aider les consommateurs à bien choisir leurs produits en grande surface. Plus de 215.000 personnes, des consom’acteurs, ont rejoint cette communauté. (Photo: BuyOrNot)

Le nombre de sociétés qu’I-boycott a fait plier est encore moins important que celles qui pourraient pâtir de ses appels au boycott. Mais les grands groupes industriels n’ont plus le choix: avec son application BuyOrNot, gare au «name and shame».

«Non» aux forages pétroliers de Total en Guyane, «non» à l’exploitation des ours à Nigloland, «non» à la cruauté animale de Panzani et Lustucru, «non» à la manière dont le zoo de Fréjus traite les animaux.

Derrière ces quatre indignations qui ont recueilli le nombre de pétitions nécessaire à faire bouger les choses se cachent des dizaines d’appels en cours contre des marques et des entreprises d’envergure mondiale, de Coca-Cola à Lu, Starbucks, Haribo, ou encore McDonald’s.

Cinq ans après le lancement de cette communauté de citoyens engagés, I-boycott s’appuie aussi sur son application, , pour aider les consommateurs à bien choisir leurs produits en grande surface. Plus de 215.000 personnes, des consom’acteurs, ont rejoint cette communauté.

L’application, qui s’appuie sur les données d’Open Food Facts, indique si un produit est bon ou moins bon pour la santé, et surtout s’il est produit par une société qui respecte des standards d’éthique ou pas. Les promoteurs n’invitent à aucun détournement de logo ou de campagne de dénigrement, mais comptent sur la mobilisation pour faire changer les choses.

L’application, développée par des bénévoles, et qui a parfois des soucis, est disponible dans  et .