Sur les 23 candidatures reçues, cinq ont été sélectionnées pour participer à la finale du concours Business Woman of the Year 2019, organisé par la Banque internationale à Luxembourg (Bil). Le jury s’est réuni lundi matin pour délibérer.
Et les cinq finalistes sont donc:
- Ilana Devillers (Food4All)
- Stéphanie Jauquet (chaîne Cocottes)
- Aida Nazarikhorram (LuxAI)
- (Supermiro)
- Karine Vallière (Jumpbox)
Les profils sont différents, avec une diversité d’âges, de secteurs et de parcours.
«Le jour de la finale (le 5 juin, ndlr), les cinq candidates auront cinq minutes pour pitcher et il y aura ensuite trois minutes de questions-réponses avec le jury», explique Karin Scholtes, à la tête des départements RH, Communication et Culture d’entreprise de la Bil, et membre du jury.
Réussir le pitch le jour de la finale
Le jury est composé d’hommes et de femmes de la Bil, du Technoport, de Jonk Entrepreneuren, du Paul Wurth Incub, de Schiltz & Schiltz, d’Equilibre et de Wide. Il avait défini plusieurs critères principaux pour cette dixième édition.
L’innovation est à nouveau un élément-clé pour décrocher le prix. «Nous avons également accordé une importance aux perspectives de développement, à l’impact positif de l’entreprise sur l’économie luxembourgeoise», explique Marina Andrieu, directrice de Wide.
«L’histoire personnelle a également retenu notre attention», ajoute Karin Scholtes. Les cinq finalistes ont désormais moins d’un mois pour se préparer à la finale.
«Le temps de pitch le jour de la finale est très important, car nous avons aujourd’hui (lire lundi) sélectionné cinq profils en nous basant sur les dossiers de candidature qu’elles avaient envoyés», note Larissa Best, présidente du LBAN et cofondatrice d’Equilibre. «Elles doivent désormais réussir à présenter leur projet de vive voix.»
L’importance du «rôle des femmes dans le monde économique»
Un exercice qui n’est pas toujours facile pour les entrepreneuses en lice. «Celles qui ont par exemple levé des fonds ou participé à d’autres concours sont plus habituées à cet exercice, mais pour d’autres, ce sera peut-être une première. Mais il est clair que la forme et le fond sont aussi importants, et nous accorderons de l’importance au story-telling.»
Lancé en 2006, le concours Business Woman of the Year a toujours gardé le même credo: «rappeler l’importance du rôle des femmes dans le monde économique et soutenir l’entrepreneuriat au féminin», explique la Bil.
Un retard en train d’être comblé dans le pays
«Ce type de concours a une importance dans le pays», appuie Larissa Best. «Cela permet de montrer des success-stories d’entrepreneuses ou de managers féminins, et cela apporte de la visibilité, ce dont manquent souvent ces femmes dirigeantes. Et je suis sûre qu’il y a énormément de profils qui pourraient postuler à ce prix.»
Pour la cofondatrice d’Equilibre, asbl militant pour une meilleure représentation des femmes dans les entreprises luxembourgeoises, «le pays a un retard sur la visibilité des femmes entrepreneuses, mais il est en train de le combler».
La finale du Business Woman of the Year 2019 aura lieu le 5 juin au siège de la Bil. La gagnante se verra remettre un chèque de 10.000 euros. Plus d’informations et inscriptions (dans la limite des places disponibles) .